Ils étaient au logis, tous les autres héros, ceux qui, de la mort, avaient sauvé leurs têtes : ils avaient réchappé de la mer et des flots. Il ne restait que lui à toujours désirer le retour et sa femme, car une nymphe auguste le retenait captif au creux de ses cavernes, Calypso, qui brûlait, cette toute divine de l'avoir pour époux.
[HOMERE, "L'Odyssée" — Chant I, "L'ASSEMBLEE DES DIEUX" — traduit du grec ancien par Victor Bérard pour les éditions Armand Colin (Paris), 1931 ; rééd. LGF, coll. "le Livre de Poche, 1972 : pages 7 et 8]