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Critiques de Homs (258)
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Shi, tome 1 : Au commencement était la colère...

Lionel Barrington, président directeur général de la S.V.P.P.B., une société qui fabrique des mines anti-personnel et qui fournit un emploi à 40000 personnes dans le monde, se réjouit de la décision de la cour d'appel de Londres. En effet, celle-ci vient de rejeter la plainte d'Handicap International et d'Human Rights Watch qui le tenaient responsable de la mort d'un petit garçon victime d'une mine anti-personnel. De retour chez lui, il est accueilli en fanfare par tous ses amis et sa famille. Malheureusement, sa femme et son fils sont également victimes de ces mines... 

Londres, mai 1851. La ville accueille la première Exposition universelle. La foule se presse au coeur de ce Crystal Palace. Parmi elle, la famille du colonel Winterfield, accueillie à bras ouverts par le directeur. En se baladant dans les allées, le colonel est abordé par une pauvre fille qui lui réclame un shilling pour manger. Elle se fait aussitôt rabrouer, sauf par Jennifer, la fille du colonel, qui lui donne une pièce tout en lui conseillant de quitter ces lieux. La jeune femme, passionnée de photographie, installe son appareil afin de faire un cliché de cette belle japonaise tenant dans ses bras son enfant. C'est alors qu'elle se rend compte que celui-ci est mort. Choquée, elle tente de le lui prendre, affolant par là même la jeune japonaise. Les policiers interviennent, frappent la jeune femme et l'emmènent de force dans un asile. Jennifer demande à ce que le bébé ait une sépulture décente. Elle se rendra malheureusement compte qu'il n'en fut pas le cas...



Quel lien va donc unir Jennifer Winterfield, issue de la noblesse anglaise, et cette jeune japonaise prénommée Kitamakura ? Quel rapport entre ces deux femmes et cet industriel fabricant de mines anti-personnel ? Zidrou installe posément et sûrement une trame pour le moins intrigante et captivante et met en scène des personnages qui, de prime abord, ne semblent rien avoir en commun. Il nous plonge au cœur de Londres, plus longuement à l'époque de l'Exposition universelle et l'on suit petit à petit le chemin de Jennifer qui croisera celui de Kitamakura et son bébé mort. Un premier tome engageant, mystérieux et déstabilisant aux personnages énigmatiques et au caractère fort, notamment la belle Jennifer qui ne compte pas se plier aux règles de son rang. Graphiquement, Homs nous en fait voir plein les mirettes : une mise en page dynamique, des pleines pages époustouflantes aux moult détails, un trait fin et délicat.

Un premier volet sombre et original...
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Millenium, tome 1 : Les Hommes qui n'aimaie..

Bouquins, lus.

Film, téléfilms, vus.

Mug, pas encore achetu mais Noël approchant, je trépigne d'avance à la vue d'un cadeau surprise de très haut standing.

Bon, y a plus qu'à se coltiner les BD, dernière déclinaison en date d'une franchise plutôt rentable. Si, un peu quand même.



On va pas rappeler un pitch que tout le monde - ou presque - connait déjà.

Passons directement au IIA1 : tiens, ils en ont fait une BD ?



Ouais, et une bonne en plus !

Premier constat, une fidélité au récit originel quasi gémellaire.

Cherchez pas de différences notoires ou de bonus cachés, vous seriez déçus.



Alors pourquoi remettre le couvert, dans ce cas, me direz-vous ?

Simple, parce qu'un tel découpage couplé à un graphisme aussi nerveux que maîtrisé et éclatant de beauté, merci Oil of Olaz, mérite tout simplement que l'on s'y attarde, encore...



La gageure était de taille.

L'attente réelle.

Carton plein à tous les niveaux.

Ce Millenium, version à bulles, devrait contenter les fans de la première heure comme les plus blasés.



4,5/5
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Secrets: L'Angélus, tome 1

En sortant de son rendez-vous dans un cabinet d'analyses médicales parisien, Clovis Chaumel, quadra désabusé, un peu mal dans sa peau, se rend au Musée d'Orsay. Quelle idée saugrenue! Cela fait des années qu'il n'a pas mis les pieds dans un endroit pareil. En déambulant dans les allées, il tombe nez à nez avec "L'angélus" de Millet. Pris d'un malaise soudain et inexpliqué, il manque de s'évanouir et a besoin de s'assoir. Il aurait voulu en ramener une reproduction chez lui mais, manque de chance, les stocks étaient épuisés. De retour chez lui, à Chamalieu, ses enfants, Stéphane et Etienne grognent quand ils voient que leur père leur a ramenés le même petit souvenir, à savoir une tour Eiffel. Mais, bien vite, Clovis demande à son aîné de rechercher le tableau sur internet et de lui en faire une copie. Il explique ainsi à sa femme, Isa, sa mésaventure de la veille. Mais son fils sort de l'imprimante non pas le tableau de Millet mais celui que Dali a fait en s'inspirant de l'oeuvre originelle. Se prenant de passion pour ce tableau, voulant à tout prix savoir ce qui lui est arrivé alors qu'il était au Musée et ne comprenant pas pourquoi, soudainement, des souvenirs d'enfance lui reviennent en mémoire, il va passer beaucoup de temps dans ses recherches, quitte à délaisser femme et enfants...



A l'instar de la première de couverture, Franck Giroud nous livre pièces par pièces quelques éléments de la vie de Clovis Chaumel et du tableau de Millet qui recèle bien des mystères. Pour les ignorants dont je fais partie, il faut savoir que Dali a voué une certaine passion pour ne pas dire une réelle fascination pour "L'Angélus" de Millet peint en 1858, au point de le détourner une dizaine de fois dans ses propres œuvres. Selon lui, le panier sur lequel se penche ce couple d'agriculteurs contenait non pas des pommes de terre mais un cercueil. Clovis Chaumel va, lui aussi, porté un intérêt particulier à ce tableau qui l'a ému et chamboulé plus que de raison. Il tentera ainsi de comprendre pourquoi avec l'aide de la jolie professeur de dessin de son fils. L'auteur nous offre ainsi un scénario vraiment original et captivant. La trame est passionnante de bout en bout. Le dessin semi-réaliste de Homs est finement travaillé et les couleurs chaudes au ton désuet sont des plus charmantes. L'ensemble est d'une élégance incroyable.

Un premier volet qui se contemple, assurément...



Secrets, l'Angélus... à percer...
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Secrets: L'Angélus, tome 2

Depuis ce fameux jour où, au Musée d'Orsay, Clovis Chaumel s'est trouvé mal devant la toile "L'Angélus" de Millet, beaucoup de choses ont bouleversé sa vie. Il s'est littéralement pris de passion pour cette œuvre. D'une part parce que Dali lui-même avait découvert que c'était un repentir et d'autre part parce que de nombreux souvenirs d'enfance remontaient à la surface, sans explication aucune. Ayant entrainé avec lui la professeur de dessin de son fils aîné, sa femme, Isa, a cru qu'il la trompait c'est pourquoi il a décidé de déserter la maison pour quelque temps, histoire qu'elle reprenne ses esprits. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé au camping vert "Eden", à bord d'un van qu'il a repeint. Toujours sans travail, il continue à explorer son passé, Millet et Dali. Mais, ce n'est pas toujours facile de trouver des réponses, d'autant plus que sa mère ne semble pas vouloir lui venir en aide. Heureusement, la professeur de dessin l'a mis en relation avec un conservateur de musée qui devrait lui apporter de plus amples renseignements. Après ce rendez-vous, il ne peut s'empêcher de voir une certaine similitude entre son enfance et celle de Dali. Il va ainsi faire de nombreuses découvertes en consultant différents registres. Mais, malheureusement, le temps presse. En effet, atteint d'un myélome, il est toujours en attente d'une greffe de moelle osseuse qui pourrait lui sauver la vie...



Franck Giroud conclut ce diptyque en beauté. L'on retrouve un Clovis métamorphosé dans ce volet, quadra paumé et effacé, il a pris de l'assurance. A croire que cette toile de Millet y est inévitablement pour quelque chose. Sa démarche est louable et, volontaire, il ne baisse jamais les bras. L'on se prend véritablement d'affection pour lui et on le suit avec un certain plaisir dans ses démarches. Les personnages secondaires sont tout aussi attachants et l'histoire dans l'histoire passionnante. L'auteur nous livre un scénario ciselé et dense. Homs poursuit dans sa lignée avec un coup de crayon magnifique et soigné, des couleurs somptueuses, presque apaisantes et une mise en page de qualité.



Secrets, L'Angélus... dans le mille!
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Millenium, tome 2 : Les Hommes qui n'aimaie..

Avis de René, Talpa europaea de son état :

Récit : taupe !

Dessin et encrage : taupe +



Un second tome aussi abouti que le premier.

Quelques largesses scénaristiques qui ne dénaturent en rien le déroulement du récit.

Le duo Blomkvist/ Salander fonctionne à merveille.

Non, vraiment, du bon boulot. Aucune lassitude à déplorer malgré une histoire lue/vue à l'envi. Bon signe ça.

Prochaine étape, focus sur une Lisbeth Salander plus intrigante que jamais.

J'arriiiiiiiive !!



4,5/5
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Millenium, tome 2 : Les Hommes qui n'aimaie..

Mickaël Blomkvist est toujours sur son enquête, à savoir découvrir le mystère qui entoure l'étrange disparition de la nièce d'Henrik Vanger, Harriet, survenue il y a plus de 40 ans. Epaulée par la troublante Lisbeth Salander, une pro en informatique, et ayant pris ses quartiers sur l'île où vit toute la famille, les indices se font malgré tout rares. La famille Vanger, dont le passé nazi de l'un des leurs est d'autant plus inquiétant, se méfie de lui et ne semble pas vouloir coopérer. Seule une photo prise le jour de la disparition d'Harriet leur fournit une piste. En effet, la jeune fille semble apeurée. Qui regarde-t-elle? Serait-ce son meurtrier? 

Alors que Lisbeth rend visite à sa mère qui la confond avec son autre fille, Mickaël fête le bac de sa fille. Son ex-femme lui reproche encore son manque d'investissement et d'entrain puisque celui-ci a le regard plongé dans le petit carnet d'Harriet. Des chiffres et des lettres, alignés les uns aux autres, sans aucune logique apparente, ne lui évoquent rien. Lorsque sa fille jette un oeil dessus, elle lui apprend que ce sont des citations bibliques du lévitique. Il fait part de cette nouvelle piste à Lisbeth. Ils vont ainsi découvrir des éléments terrifiants... 



Un deuxième tome dans la lignée du premier: redoutable et efficace. 

Malgré un scénario complexe où s'entremêlent intrigues policières, retour dans le passé, relations humaines parfois complexes ou découverte de la personnalité de certains, le tout est habilement et judicieusement bien amené. L'ambiance se fait plus dense et glaciale, les rebondissements s'enchaînent et les différents protagonistes se dévoilent, notamment Lisbeth dont on commence à entrevoir le passé, ce qui la rend d'autant plus touchante. Rundberg nous offre un volet épais, riche, sans fioriture et mené de main de maître. L'on plonge dans une noirceur jusqu'ici inconcevable. Le dessin est élégant et finement travaillé, les couleurs en parfaite adéquation avec cette ambiance mystérieuse. L'on a là une adaptation fidèle au roman qui en ferait pâlir plus d'un...

A noter cette couverture des plus attrayantes... 



Millénium... et relire...
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Millenium, tome 1 : Les Hommes qui n'aimaie..

Mikaël Blomkvist sort dépité du tribunal. Il vient, en effet, d'écoper d'une amende de 300000 couronnes et de trois mois de prison pour avoir accusé Hans-Erik Winnerström de détournements de biens sociaux. Dépité de voir celui-ci sortir libre et se pavanant devant les journalistes. Mais "Super Blomkvist" comme le surnomment ses confrères n'est pas pour autant décidé à lâcher l'affaire. Journaliste de renom et copropriétaire de journal d'investigation "Millenium", il démissionne afin de ne pas porter préjudice au groupe qu'il détient avec son amie, associée et amante Erika Berger qui sera obligée de l'accepter. Alors qu'ils sont tous les deux dans le lit le soir venu, Mikaël reçoit un appel d'Henrik Vanger, un puissant homme d'affaires aujourd'hui à la retraite. Il a entendu parler de Blomkvist et de ses qualités par l'intermédiaire de Lisbeth Salander. Celle-ci travaille chez Milton Security et est capable de rentrer dans les ordinateurs des autres usagers. Le journaliste rejoint Henrik dans sa propriété et dès son arrivée, ce dernier lui explique pourquoi il a fait appel à lui. Il voudrait que Mickaël enquête sur la disparition de sa nièce Harriet, survenue il y a plus de 40 ans et qu'aucun enquêteur n'a jamais résolue...



Couché sur papier puis filmé sur petits et grands écrans et enfin dessiné... la boucle est bouclée. Il reste évidemment de nombreux souvenirs de cette trilogie, bien longtemps après sa lecture, et, la voir ainsi croquée, c'est tout simplement jubilatoire. Avec ce premier volet découpé en deux tomes, l'on est isolé aussitôt sur cette île sur laquelle Blomkvist a élu domicile le temps de son enquête. L'on fait ainsi connaissance avec la famille Vanger, tous un peu étranges mais surtout de Lisbeth. Même si l'on connaît le fin mot de l'histoire, cette mise en bouche est prometteuse. Le découpage est des plus lisibles, la tension va crescendo, les rebondissements s'enchainent et les protagonistes retiennent toute notre attention. Le pari aurait pu être risqué mais Homs et Runberg ont su titiller le lectorat. Les dessins sont réalistes et élégants, Homs ne s'étant pas trop éloigné de la version filmée, on part en terrain conquis. Les couleurs sont profondes et travaillées et la mise en page dense. Un premier volet hautement réussi avec, qui plus est, un sympathique clin d'oeil au film originel...



Millenium... à lire...
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Secrets: L'Angélus, tome 1

Certains disent qu'un bouquin a changé leur vie à tout jamais. D'autres un film. Pour les plus chanceux, c'est un tête-à-tête avec une Micheline, pas la voisine du cinquième mais un autorail d'un fort beau gabarit. Ces derniers ne sont hélas plus là pour l'évoquer.

Pour Clovis Chaumel, le fait de tomber sur " L'Angélus" - huile sur toile de Jeff Millet peinte en 1857 - bouleversera sa morne existence de façon irrémédiable.

Mari rangé et amorphe, père moyennement concerné par sa progéniture, l'ami Clovis va se découvrir des ressources insoupçonnées, se révéler, éclore de son cocon familial pour finalement passer de la gluante larve au gracieux lépidoptère.

Ça fait rêver, non?



Bon, je sais, présenté comme cela, ça donne pas forcément envie de craquer un p'tit billet de 30 pour découvrir cette BD .

Ce serait vraiment dommage car outre un graphisme chiadé à l'encrage hyperréaliste (merci m'sieur Homs), cet Angélus s'avère bien plus profond qu'il n'y parait.

Un scénario atypique et intelligent (merci m'sieur Giroud) font de ce premier opus une réelle belle découverte, occasionnant même moult questionnements quant à sa vie, ce que l'on en a fait et l'orientation future que l'on souhaiterait lui donner.



L'Angélus, prière de le découvrir sans plus attendre...



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Millenium, tome 1 : Les Hommes qui n'aimaie..

Adaptation de la série à succès de Stieg Larssonn "Millenium" (que j'avais adoré, soit dit en passant), le lecteur retrouve dans ce premier tome les personnages principaux dont Mikael Blomkvist, célèbre journaliste, co-fondateur de la revue Millenium mais qui se trouve actuellement dans une situation délicate puisqu'il s'est perdu son procès dans l'affaire Wenneström. S'agissait-il réellement d'accusations diffamatoires ? Pour ceux qui n'auraient lu ni les ouvrages ni cette bande-dessinée, je ne vais pas trop en dire à ce sujet pour ne pas gâcher le suspense, d'autant plus que ce n'est pas le thème principal.



Celui qui nous intéresse ici avant tout est que le richissime fondateur du groupe Vanger et que Mikael connaît personnellement pour avoir passé des vacances chez lui avec ses parents durant son enfance, dans cette petite île suédoise, à l'abri du regard du monde. Henrik Venger, qui est un vieil homme maintenant, a depuis longtemps pris sa retraite, confiant ainsi la gestion de la société à son neveu Martin. Cependant, avant de mourir, il décide d'engager Martin durant une année pour que ce dernier écrive la biographie du clan Vanger mais surtout, fasse la lumière sur l'assassinat de sa nièce Harriet qui s'est produit quelques décennies plus tôt.



Enfin, le dernier personnage (parmi tant d'autres) qu'il faut absolument que je vous présente ici est celui d'une jeune femme : Lisbeth Salander. Cette dernière est assez délurée, a été mise sous tutelle dès ses dix-huit ans mais cache néanmoins bien son jeu puisqu'elle est extrêmement intelligente et est l'un des meilleurs éléments de la boîte privée Milton Security. Son affaire actuelle : enquêter sur Mikael Blomkvist. Un comble, non ?



Enfin, sachez que l'adaptation en bande-dessinée de la trilogie de Stieg Larsson est très fidèle aux romans (en tout cas, pour ce premier tome, à quand les suivants ?), que le graphisme est vraiment très bien travaillé (d'ailleurs, les personnages sont assez ressemblants à l'idée que je me faisais d'eux, tout en précisant que je n'ai pas vu les films qui en ont été tirés). Si j'avais un reproche à faire, ce serait pour le lecteur qui ne connaît absolument pas les ouvrages et qui pourrait se sentir un peu dérouté par moments car certains passages sont complètement évincés et cela peut s'avérer déconcertant. A découvrir !
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Shi, tome 1 : Au commencement était la colère...

Qu'est-ce qui peut réunir un attentat contre un fabricant d'armes au XXIème siècle et les destins contrariés de 2 femmes dans le Londres du XIXème siècle ?



Cette BD avait tout pour me plaire, et je ne regrette vraiment pas cette lecture.

Grâce au graphisme de José Homs qui témoigne d'un souci du détail épatant, un scénario qui contient à la fois un mystère et une aventure qui réunit 2 femmes venant de 2 mondes très opposés. Le tout sur fond d'Exposition universelle dans le Londres de la fin du XIXème, une époque où les individus vivent à l'heure du "progrès" et des concurrences impérialistes. Malheureusement les progrès accomplis dans l'industrie et la technique ne sont pas observables du côté de l'ouverture d'esprit...

Sur chaque planche on sent la passion de Homs pour cette période ainsi que le goût de la mise en scène façon western qui rend ce premier tome très vivant. La surprise et l'intérêt du lecteur va crescendo. Le résultat est donc tout simplement : une tuerie !!

Une histoire de vengeance et de rancœurs qui promettent plein de rebondissements. Vivement la suite !
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Millenium, tome 1 : Les Hommes qui n'aimaie..

Il faut un certain culot pour oser adapter un best-seller comme Millenium en bande dessinée. Mais lorsque le talent est là, on ne peut qu'admirer le travail des auteurs Runberg et Homs. Fidèle au roman, un dessin en accord avec l'ambiance sombre de cette histoire qui a séduit tant de lecteurs à travers le monde, ce roman graphique séduira autant les fans de la trilogie que les amateurs d'excellentes bandes dessinées.
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Shi, tome 1 : Au commencement était la colère...

Oserai-je avouer que cette BD a atterri chez nous suite à une erreur d’étourderie de ma part ? À l’origine j’étais partie chercher « Shi Xiu, Tome 1, reine des pirates » pour le Noël de mon cher et tendre…oui mais voilà, samedi après-midi, rayons grouillants de monde, mon acuité visuelle en déclin et ma capacité d’attention en vacances, je me suis saisie de ce « Shi, Tome 1, Au commencement était la colère ».

Et bien je ne regrette pas ce joli plantage, cette BD m’a secouée comme peu l’ont fait.

Un fabricant d’armes dans sa villa cossue de la banlieue de Londres de nos jours.

Une jeune fille de bonne famille au tempérament de feu dans le Londres du XIX°, au moment de l’exposition universelle.

Le lien entre les deux ?

Patience, cela viendra.

En attendant, laissez-vous porter par les dialogues ciselés, emporter par la rébellion de Jennifer et Kita, laissez monter ce sentiment de révolte face à l‘hypocrisie malsaine et aux comportements abjects de certains hommes…

« Au commencement était la colère… ».

Je confirme, elle était bien là.

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Shi, tome 1 : Au commencement était la colère...

Je n’avais jamais entendu parler de cette série bédé et c’est en fouillant les bacs de la biblio que je suis tombée dessus. Je l’ai donc empruntée.



Zidrou, je le connaissais de la série humoristique "Tamara", de ce fait, c’était une bonne idée de la découvrir au scénario d’une bédé qui va dans le registre dramatique.



On commence par un instant karma ou, comment se sentir dans la peau d’une personne qui a perdu un membre, qu’il soit de sa famille ou un membre de son corps.



En effet, Lionel Barrington, président d’une société qui fabrique des mines anti-personnel (40.000 personnes employées dans le monde, ça lui donne un certain poids) a été acquitté : il n’est pas responsable de la mort d’un gamin qui a sauté sur une de ses mines anti-personnel. Il est content, le petit monsieur dans son costume, jusqu’à ce que… Boum badaboum, big boum badaboum…



Ensuite, nous nous retrouvons à Londres, en 1851 ! Heu, qui a utilisé la DeLorean de Doc ? Trois jeunes filles se font courser par des hommes et des chiens, dans la neige. Le rapport avec le début de l’album ? Comme si j’allais vous le dire !



La première chose que j’ai appréciée, dans cette bédé, ce sont les dessins. Réalistes, corrects, ils ne m’ont pas fait grimacer. Les coloris étaient agréables aussi. Sombre lors de la course-poursuite dans un Londres des bas-fonds, jaune éclatant lors de l’expo universelle.



La mise en page était dynamique, faite de grandes cases ou de toutes petites, afin d’accentuer la mise au point sur un détail important (comme le fait de poser le pied sur une mine).



Lors de l’expo, nous ferons la connaissance de Jennifer Winterfield, une jeune fille de bonne famille, passionnée de photographie (daguerréotypes) et bien plus ouverte d’esprit que les membres de sa famille.



Quel sera son rapport avec le mec qui vend des mines, à notre époque et les trois filles courant sur les toits pour échapper aux flics, c’est tout le suspense que je ne dévoilerai pas (je vous l’ai déjà dit).



Dans ce premier album, on va de surprise en surprise, sans pour autant que ce soit des effets de manche juste pour l’esbroufe. Tout est bien calculé et sans jamais verser dans l’exagération.



Un premier tome qui m’a séduit, autant par ses dessins que son scénario, par ses personnages féminins, par le Londres victorien qui est mis en scène, avec son expo universelle, ses asiles, les préjugés des gens…



Bref, tous ces petits détails qui nous immergent tout de suite dans un Londres de l’époque, avec la mentalité de l’époque et tous les travers de la société.



Petit bonus, pas besoin d’attendre la suite pour avoir l’explication de ce qui unit les deux récits, celui dans l’Angleterre victorienne et le contemporain.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Shi, tome 2 : Le Roi Démon

La vie est dure avec Jay et Kita. la première est mariée de force à un homme pervers et la deuxième est prostituée dans un bordel. Mais après 7 longs mois en enfers la libération est proche.



Un tome assez noir dans ce Londres Victorien où la société oscille entre le luxe et la débauche des gens de la haute, et la pauvreté des bas fond.

L'intrigue se densifie avec secrets de famille et désir de vengeance et de liberté des deux femmes. Un coté fantastique vient même se mélanger à tout ça grâce à Kita et à son fameux tatouage du roi démon. J'avoue avoir été un peu surprise par l'apparition du senseï de Kita et de ses pouvoirs surnaturels. Le premier tome ne laissait pas paraître cette évolution, mais après tout pourquoi pas!

Nous avons toujours quelques passages des temps modernes où SHI semble devenue une organisation féministe et terroriste et dont les fondations remonteraient à Jay et Kita. J'ai hâte d'en savoir plus!



Les dessins de Homs sont toujours impeccables à l'image de cette très réussie couverture qui donne vraiment envie d'ouvrir cette bande dessinée.
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Shi, tome 1 : Au commencement était la colère...

En pleine époque victorienne, Londres accueille l'exposition universelle et c'est sur ce théâtre que va se nouer l'amitié entre deux jeunes femmes. Jay fait partie d'une grande famille londonienne et Kita est une jeune japonaise "exposée". A priori elle n'ont rien en commun, si ce n'est ce bébé mort que serre la pauvre Kita dans ses bras...



Zidrou est désormais un poids lourd, une valeur sure du scénario BD. Il nous en offre la preuve une fois de plus avec cette délicieuse découverte de ce début d'année 2017.

Des destins qui se croisent, des personnalités complexes, des secrets bien cachés, des erreurs de jeunesse qui les poursuivent, une volonté de s'affranchir de cette société trop lourde... Voilà de quoi faire une chouette histoire.

Ce premier tome est assez sombre. Le destin de ces deux jeunes femmes dans le Londres victorien en proie aux inégalités sociales est prenant. On s'attache très vite à elle et on a qu'une hâte continuer à suivre leur parcours qui sera probablement atypique. En tout cas il y a une bonne mise en place du décors, de l'époque, et des personnages dans ce premier tome qui promet une série passionnante. La quatrième de couverture annonce un premier cycle de 4 tomes.

Les premières et dernières pages semblent vouloir faire un parallèle entre l'histoire de Jay et Kita et celle de ce milliardaire producteur d'armes qui a subit une vengeance meurtrière par une organisation criminelle féminine. A suivre donc!



Le dessin est lui aussi un bel atout de cette BD. Le trait de Homs est élégant, fin, expressif. Un vrai plaisir à regarder. La colorisation un peu fanée donne un coté désuet qui colle comme un charme à cette époque victorienne.
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Secrets: L'Angélus, tome 1

Homs et Giroud, nous présentent Clovis Chaumel, un personnage peu charismatique menant une vie terne et sans relief. A l’issue d’une visite à l’hôpital, il va entrer fortuitement dans au musée d'Orsay et se retrouver devant un tableau de Millet « L’Angélus » qui va le fasciner. Il va alors entreprendre des recherches sur celui-ci et découvrir que Dali en a fait plusieurs représentations.

Ce mystère de l’histoire de l’art va redonner un sens à sa vie, il va s’investir dans les recherches dans les bibliothèques , sur le net et auprès de la charmante Evelyne, professeur d’art plastique de son fils. Son émotion vis-à-vis de ce tableau est telle que cela va faire resurgir des éléments de son histoire familiale. Une énigme psychologique va alors se greffer à l’intrigue picturale.

J’aime beaucoup le graphisme aux multiples détails soignés et ce Clovis peu attirant au début de la bd devient très attachant !

Je suis contente de ne pas être obligée d’attendre le tome suivant, il m’attend !

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Millenium - Intégrale, tome 3

Je me suis régalé.

Quel plaisir de retrouver les héros de Stieg Larsson dans cette adaptation.

Runberg, Homs & Man ont su recréer l'atmosphère de la trilogie originale.

la violence et la tension y sont dessinées et scénarisées fidèlement.

Cette trilogie ravira les fans de la saga.

Une belle réussite conclue par ce troisième tome à la hauteur du défi.

Si vous avez aimé les romans, vous ne serez pas déçu par cette adaptation.
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Secrets: L'Angélus, tome 2

Dans le tome 2, le secret est dévoilé, et toutes nos questions trouvent réponses.

Quel plaisir de voir la métamorphose de Clovis, c’est un vrai bonheur ! De plus, l’histoire familiale de Dali m’était inconnue et j’ai trouvé intéressant ce parallèle. Cela invite nécessairement à aller revisiter les tableaux de Dali ! l’angélus architectonique prend alors une toute autre dimension .

C’est vraiment une belle découverte qui met au centre deux sujets qui me tiennent à cœur : les secrets de famille et la peinture !

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Shi, tome 1 : Au commencement était la colère...

Deux histoires à plus de 100 années d’intervalle mais qui les unit dans leur origine.

L’Angleterre durant l’exposition universelle, une femme asiatique portant son nourriron mort va connaître la peine, l’humiliation et la vengeance ; pour cela, elle va être épaulée par une autre femme, issue de la bourgeoisie mais qui après avoir désobéi à son père va elle aussi passer par les douleurs de la soumission et du déshonneur.

De très belles planches agrémentent ce récit qui se poursuit sur 3 autres tomes.
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Shi, tome 1 : Au commencement était la colère...

Une belle couverture, un titre intriguant... et le nom de Zidrou qui circule actuellement un peu partout: c'est parti pour la découverte.

Les premières pages nous entraînent dans trois récits apparemment différents situés à un siècle d'écart. Un entrepreneur en mines antipersonnel vient de gagner son procès contre Human Watch et rentre, victorieux, chez lui juste avant qu'on ne s'en prenne à sa famille.

Nous voilà soudain transportés à Londres dans un 19ème siècle horrifique auprès de trois personnages en fuite sur les toits et quelques instants après encore, à la première exposition universelle qui eut lieu en 1851 à Londres.

Dans ces trois débuts de récits, femmes et enfants sont victimes de la perversité et la violence des hommes, tués, violentés, traités en moins que rien.



Et "Au commencement était la colère..."

Ce tome installe les trois qui vont suivre dans ce qui va être la vengeance de deux femmes d'univers très différents mais toutes les deux violemment maltraitées. Les illustrations de Homs et en particulier les couleurs sont magnifiques, la mise en page époustouflante.



Mais un aspect me met franchement mal à l'aise ici, c'est ce double langage qui se veut féministe d'un côté, et humiliant de l'autre, avec cette nécessité de montrer de très belles femmes aux seins voluptueux nues en public devant père, frère, oncle, pasteur pour ne citer que ceux-là, une Indienne attachée dans une position de soumise prête à se faire fouetter, une autre s'offrant à la sodomie devant une bande de vieux pervers...

J'ai du mal à concilier ces deux aspects conjoints!!
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