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Critiques de Iko (35)
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Durango, tome 17 : Jessie

Bloody hell ! Quelle aubaine, car revoilà Durango, le célèbre justicier au Mauser C96, après quatre ans d'absence (Le Crépuscule du Vautour, le précédent tome, est sorti en 2012). Les fans, qui auront donc attendu quatre ans la sortie de cet album, ne seront pas déçus !



Yves Swolfs crée le personnage éponyme en 1981, et réalise à lui seul les treize premiers albums de la série, puis il laisse à Thierry Girod le soin de dessiner les trois albums suivants, tout en continuant d'écrire les scénarios. le 17ème album est pour la première fois dessiné par Iko (Giuseppe Ricciardi) qui délaisse l'obscurité de sa série d'héroic fantasy « Ténèbres » pour s'essayer au western spaghetti, un genre réchauffé al dente sous un soleil de plomb.



Les hommages au cinéma de Sergio Leone, et en particulier au film Il était une fois dans l'Ouest sont omniprésents, on ne peut guère faire plus appuyé. En premier lieu bien sûr, on n'échappe pas aux paysages incontournables de l'Utah, au décor somptueux de mesas baignant dans une lumière crue et ocre, directement inspiré de Monument Valley, le lieu du tournage de l'une des scènes du film.



Ensuite, le personnage de Durango, incorruptible et taciturne justicier à la dégaine longiligne, son éternel cigarillo planté au coin des lèvres, impose tout au long de la série son look qui doit tout à Clint Eastwood, l'« Homme sans nom » de la trilogie du dollar. Durango croise d'ailleurs la route de l'Homme sans nom dans une vignette de l'album « Piège pour un tueur » (tome 3). Bon, il rencontre aussi Lucky Luke dans le tome 9 et Blueberry dans le tome 13, mais c'est plus tard dans la série.



Mais c'est surtout lorsqu'apparaît le méchant de l'album, un dénommé Franck (tiens, tiens…), copie conforme de l'acteur Henri Fonda cassant son image de gentil dans le film de Léone, que l'hommage est le plus manifeste. Franck est en tout point semblable à l'autre Franck : chef de bande cynique et cruel au regard bleu acier et à la gâchette facile, tueur d'enfant sans vergogne, ne détestant pas la galipette lorsqu'elle se présente. La mise en scène des scènes d'action, les plongées, contre-plongées, gros plans et travelings accentuent encore la ressemblance. Attention, il ne s'agit pas d'un plagiat – le scénario, bien que classique, tient largement ses promesses et apporte une fois encore son lot de retournements originaux – mais d'un hommage appuyé aux westerns italiens présent depuis l'origine de la série. Lorsque j'ai feuilleté cette BD par curiosité en librairie, c'est le personnage de Franck, si identifiable, qui m'a donné envie d'acheter l'album pour en savoir plus.



Il faut aussi se rappeler que Durango est initialement inspiré du film le Grand Silence, où Jean-Louis Trintignant interprète le rôle d'un justicier muet appelé Silence. Dans ce film de Sergio Corbucci (l'autre Sergio), Silence utilise un Mauser C96, LE Mauser C96 qui a fini par atterrir entre les mains de Durango comme le suggère une réplique du vendeur de l'arme dans le tome 3.



Revenons à l'album. Jessie est une jeune femme aussi mystérieuse que jolie, dont nous découvrons les motivations au fur et à mesure du déroulement de l'histoire. Durango sera bien entendu amené à voler à son secours, lorsqu'elle se sera mise en très mauvaise posture. Comme d'autres héroïnes blondes de l'Ouest évoluant dans un monde sans foi ni loi, Jessie bénéficie des atouts habituels de sa catégorie que sont une plastique irréprochable, une nature généreuse à se faire péter la gourgandine et un sens inné de la manipulation. Durango saura-t-il faire face et déjouer tous les pièges ? On l'espère pour lui, et on en redemande car cet album dont la fin reste potentiellement ouverte sur d'autres rebondissements semble être le début d'un nouveau cycle, issu de la collaboration inattendue mais prometteuse entre le talentueux Iko, qui se hisse ici au niveau des plus grands, et l'incontournable Yves Swolfs, qui après avoir lancé des tas de séries dans des univers extrêmement différents, n'est pas prêt de lâcher son personnage fétiche.
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Durango, tome 17 : Jessie

Lumineux, voilà le premier adjectif qui me vient à l'esprit lorsque je referme ce dernier tome de Durango.

Non pas que les albums précédents n'étaient pas réussis au niveau du dessin (loin de là...), toujours est-il que c'est une réussite de ce point de vue.

La chaleur, la lumière, le désert, les tons ocre et oranges, la nature (désert, rochers, végétations …) fort bien restitués font de cet album une grande réussite.

Un scénario impeccable avec un peu plus de « subtilité » dans la psychologie des personnages .

Bien sûr on y retrouve tout ce qu'on aime chez Durango, la « violence », les duels, l'ambiance « western spaghetti » tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce tome 17 (et n'espère pas dernier.),

un très grand western
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Durango, tome 18 : L'otage

Durango fait partie de mes chouchous en matière de western, au même titre que Blueberry ou Undertaker. Après 5 ans de diète, le retrouver dans une aventure procure une joie immense.



La couverture, très belle, très attirante, avec un Durango aux yeux plissés, chevauchant, l’air déterminé, en compagnie de bandits mexicains, m’avait fait monter la température dans la librairie.



Hélas, j’attendais trop de mon Durango et il n’a pas été à la hauteur, que ce soit au niveau du scénario, très basique ou des dessins de Iko, à la ramasse pour cet album, alors que je les avais appréciés dans le tome 17.



Les couleurs manquaient de chaleur, alors que nous sommes au Mexique et j’ai trouvé les traits des visages un peu brouillons, surtout celui de Durango. La couverture a été composée par son père de toujours, Swolfs, mais les planches d’Iko n’ont pas été à la hauteur.



Le scénario est classique : des bandits mexicains, un trésor, un fils à papa enlevé et détenu en otage, le paiement d’une rançon et personne qui ne fait confiance à l’autre.



Ce qui me gêne le plus, ce n’est pas le côté conventionnel de l’histoire, mais la manière dont elle est racontée : sans piments, sans pep’s, sans ce qui faisait le sel d’un Durango de la première heure.



À voir si la suite de cet album m’offrira plus de profondeur, des surprises et des dessins un peu plus agréables que ceux que le dessinateur nous livre dans ce nouveau tome.



Swolfs se concentre sur les scénarios, mais déléguer les dessins à d’autres n’est pas toujours une riche idée. Les albums étaient plus soignés lorsque l’auteur assurait la totale, nous offrant alors de beaux dessins et des bons scénarios.



Durango, reviens-moi !


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Durango, tome 18 : L'otage

Durango se fait engager par un vieux riche impotent pour retrouver son fils pris en otage par un gang de Mexicain. Il s'était mis en tête que son père connaissait la cachette d'un trésor et il est parti avec deux acolytes à sa recherche. Malheureusement sa riche parenté attire les malfrats en quête de rançon.



Un western classique qui tend vers la chasse au trésor. C'est plaisant à lire mais pas vraiment surprenant. Les personnages sont assez caricaturaux, on ne ressent pas franchement de sympathie pour eux.

Le dessin n'est pas mal, respectant la création de Swolfs. Il gagnerait peut être à être un peu épuré et éclairci.
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Ténèbres, tome 5 : Créatures

Dans la citadelle du roi Ti-Harnog, Ioen attend que son destin s'accomplisse. Les créatures vont venir jusqu'à lui et sa vengeance pourra s'accomplir.



Après 5 ans d'attente nous voici enfin face au dernier tome de Ténèbres. Bien que j'ai trouvé la mort de la reine des créatures un peu trop rapide après tant d'attente, je trouve cette fin plutôt aboutie. Les réponses sont au rendez-vous, chaque personnage poursuit sa route sans être laissé sur le carreau. Les auteurs ont su éviter tout de même une fin à l'eau de rose et y instiller une pointe de tragédie et une nouvelle quête : celle des origines.

Une histoire qui est une sorte de superman version darkfantasy. Vraiment efficace à défaut d'être totalement original.

Le dessin est resté sérieux d'un bout à l'autre.
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Ténèbres, tome 1 : Ioen

Il existe un royaume en proie aux ténèbres et au feu. Son roi se désespère tandis que sa fille unique espère. Elle espère la venue de l'élu, de celui capable de vaincre les créatures cracheuses de feu qui les chassent de ses terres ravagées. Ailleurs, un enfant grandit et développe des capacités qu'un humain ne peut possèder. Sa destinée est déjà en marche...

Voici de bonnes bases pour une BD fantasy efficace. Ajoutez-y de très beaux dessins et vous avez un album réussi.

Les fondations sont là, on a plus qu'à attendre l'élévation de cette histoire qui nous promet beaucoup.
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Ténèbres, tome 5 : Créatures

Voila enfin le dernier tome tant attendant ! 5 ans tout de même ! Et avec quelques exigences.

A la relecture de la série j'ai été quelque peu déçue, j'en avais un meilleur souvenir. Et pour ce dernier tome j'espérais des rebondissements, des dernières révélations bouleversant le récit, des combats épiques et une fin en apothéose.

La lecture est très sympathique, prenante, facile. Mais je n'ai pas eu tout ce que j'espérais. Un récit assez classique qui garde ses bases sur les quatre tomes. Quelques éléments nouveaux et révélations mais qui n'ont pas la portée escomptée. Ca manque un peu de piment. Mêmes les batailles n'ont pas la saveur de la rude guerre. C'est un peu facile. Comme la fin. Qui tombe un peu à plat. On en reste avec un gout un peu déçu.

Les personnages ne gagnent pas en épaisseur. Ils deviennent même un peu cucu. Seule la princesse Tifenn a un côté plus sombre et plus complexe.

Les dessins sont eux aussi classiques mais très efficace rendant l'univers réel et sombre à souhaits.

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Durango, tome 17 : Jessie

Changement de dessinateur pour le moins bénéfique ! Non pas que je détestais ceux de Girod, mais je n’avais pas aimé son trait lors de sa reprise dans le tome 14 "Un pas vers l’enfer".



Ici, Giuseppe Ricciardi (dit "Iko") nous donne l’impression que c’est le trait de Swolfs dans cet album.



Les couleurs sont chaudes et les ambiances telles qu’on les trouvait dans les premiers albums car ici, nous revenons aux poncifs qui font de Durango ce qu’il est : un tueur.



Se remettant de sa blessure chez son ami shérif, son séjour est obscurci par l’affaire d’un braquage de fourgon qui contenait un sacré paquet de pognon et qui, à ce jour, n’a pas été retrouvé.



Oukilé l’argent ? Vous le saurez un peu plus tard et c’est là que l’engrenage va se mettre en branle, entrainant notre tueur blond dans une enquête où le Mauser va faire entendre sa voix caractéristique.



Lorsque le chef des bandits est entré en jeu, je l’ai regardé à deux fois, pensant à une hallucination (il y avait du soleil dehors) ou à un abus de café… Je connaissais cette tête !



Après avoir passé en revue mon boulanger, boucher, kiné, pharmacien, je me suis rendue compte que, ce visage, je l’avais croisé dans un film… avec la belle Claudia Cardinale et un joueur d’harmonica : Henry Fonda (Once Upon A Time In The West) !



On reste dans un scénario "basique" dans le sens où notre Durango va aider une fois de plus une jolie fille, même si celle-ci n’est pas une innocente petite femme et qu’elle retournera sa veste quelques fois.



D’ailleurs, elle ne sera pas la seule, à la retourner, tant le fric peut faire tourner les têtes et rendre les gens fous.



Malgré tout, j’ai pris du plaisir à découvrir ce tome 17 que je ne possédais pas encore (sorti il y a 2 ans, shame on me) car on revenait vraiment aux premières histoires de notre Blondin.



Sans pour autant révolutionner l’affaire, ce scénario tient la route, le méchant est cynique, envoûtant, tel Kaa vous susurrant "Aie confiance", a les épaules solides et reste toujours d’une froideur à toute épreuve.



Un portrait réussi, même si c’est « copié sur le personnage de Franck (Henry Fonda). Un Méchant froid a toujours plus d’envergure qu’un sanguin qui hurle à tout bout de champ.



Y’a plus qu’a espéré qu’on aura un tome 19 et que nous ne devrons pas attendre 2020 pour revoir notre tueur aux yeux verts.



Ou alors, quitte à attendre autant, faudra nous livrer un scénario qui s’éloigne un peu de ceux que l’on connait et proposer du neuf pour notre Durango, avec un peu plus de subtilité dans certains personnages. J’aime quand ils évoluent ou qu’ils ont des part d’ombre (ou de lumière).


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Ténèbres, tome 1 : Ioen

La première chose qui m'a agréablement marqué en lisant cette bd, c'est la profondeur de champ impressionnante liée à une définition précise. En effet la plupart de cette histoire se déroule dans le noir, ou des recoins sombres, la pénombre règne quasiment de la première ) la dernière page. Je loue le travail de digikore studios qui a su donner une telle amplitude et tant de variétés dans les tons sombres. C'est fascinant de fouiller chaque case pour en découvrir les moindres détails, les moindres recoins.

Au delà de cela, c'est une histoire évidemment bien sombre qu'il nous est conté ici, et l'atmosphère créée par les coloristes était essentielle pour donner toute son ampleur à l'histoire. On nous plonge donc au coeur d'un royaume décimé par des bêtes venues du ciel et qui semblent invincibles. Mais personne ne sait rien à propos d'elles puisque personne ne survit à leur rencontre. Le lecteur est laissé dans l'expectative autant que dans la méconnaissance à l'image des personnages de l'histoire qui subissent les événements pour pouvoir rien y faire. Un seul indice traverse cette histoire en la personne d'un petit garçon mystérieux qui semble être investi d'un pouvoir immense et dont on devine que son destin est lié à celui des bêtes sanguinaires qui plonge le royaume dans la terreur. Terreur soulignée par les brèves apparitions de celles ci, dénuées complètement de dialogues ou de commentaires, et dont seules les images suffisent.

Puis la fin voit l'apparition d'un mystérieux inconnu qui prétend ni plus ni moins que savoir comment détruire ces créatures et dont le prix est à la hauteur de ce qu'il prétend.

Une bonne entrée en matière autant par le scénario qui se veut simple mais efficace, que par les graphismes soutenus par des couleurs, des teintes, des nuances insoupçonnables, rendent cette bd accrocheuse et mettent vraiment l'eau à la bouche....
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Ténèbres, tome 3 : Citadelle

Le récit de Christophe bec nous en apprend plus sur les origines de Ioen, ainsi que sur ses capacités, et développent également ses motivations. Il semble y avoir un espoir dans la venue de celui qui nie son statut d'élu, et apporte ainsi un peu de lumière dans cet océan de noirceur. J'ai beaucoup apprécié le virage à 180° exercé par le scénario, lié aux origines du personnage principal, et dont je vous laisse découvrir la nature. Cela permet d'ouvrir l'histoire et offre des possibilités presque infinies, pour peu que l'auteur ne s'éparpille pas trop et continue à servir son histoire avec justesse et cohérence. Le nouvel élément s'intégre parfaitement au style de l'histoire, mais je conçois qu'il puisse déplaire. Moi j'adore!

Mon seul petit regret dans cette bd finalement réside dans le design des bêtes, dont on ne connaît toujours rien. mais ce n'est finalement pas grand chose en égard à la qualité extraordinaire des graphismes, je ne le redirais jamais assez. Cette bd vaut le détour rien que pour cela...! Le dénouement final pourra rappeler à certains d'entre vous la fameuse bataille du gouffre de Helm, sauf que son issue prend une toute autre tournure, qui est au loin de me déplaire, et qui conclut très logiquement ce tome 3, et qui laisse songeur pour la suite.

Et comme je ne parviens pas à me procurer le tome 4, je suis plutôt grincheux.....
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Ténèbres, tome 1 : Ioen

Je lis cette série sous les conseils de ma soeur (et oui encore). Et j'avoue que j'ai quelques difficultés à la juger. Ce n'est que le début, l'histoire se met en place, les personnages sont présentés, la situation est décrite, on nous montre dans quel chaos est plongé le royaume. C'est très prometteur, très accrocheur. Le décor est digne des films du Seigneur des Anneaux. La cité du roi ressemble à s'y méprendre à la cité blanche du Gondor, pour ne siter que ça.

Oui mais alors pourquoi que 3 ? Et bien d'abord parce que le petit Ioen me fait un peur peur avec son air figé et ses capacités incroyable. Evidemment que c'est l'élu mais quand même, il fait un peu peur. Etant le personnage principal on a un peu du mal à s'attacher à lui, pour l'instant, comme aux autres. La princesse est très peu évoquée et le roi parait peu sympathique malgré qu'on entrevoit ses failles. Autre petit détail, je ne savais pas si l'histoire du petit Ioen était à la même époque que la guerre racontait en parallèle. En feuilletant le deuxième tome j'ai bien vu que c'était le passé.

Enfin je suis sure que tout ça va s'améliorer dans la suite. Après tout ce premier tome n'est qu'un début. Un bon début.
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Ténèbres, tome 5 : Créatures

Aussi bonnes soient les histoires de Bec, une fin de série avec lui signifie parfois noeud de boudin. Quelques fois même une conclusion attendue trop longtemps (et ceci concerne moult auteurs) déçoit énormément.



Fort heureusement ce n'est pas le cas ici.

J'attendais la suite avec impatience et je ne suis pas déçu.

Fait rare qui mérite d'être mentionné, toutes les questions trouvent une réponse.

Et même si le récit n'a jamais brillé par son originalité, Superman sur fond de Godzilla, il est efficace jusqu'au bout car les ingrédients y sont parfaitement dosés.



Très bonne lecture.
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Ténèbres, tome 4 : Le Roi Ti-Harnog

C'est l'exil pour le peuple de Tifenn. Une longue marche dans les montagnes et les marais pour trouver refuge chez leur voisin, le puissant roi Ti-Harnog.



Dans cet avant dernier tome la tension augmente d'un cran, voire plusieurs pour faire carrément un bond. Chaque détail va avoir son importance on le sens alors qu'amitié, amour où intrigues se tissent. Les ennemis d'hier deviennent des amis, ceux qu'on croyait nos alliés se révèlent des intriguants douteux... On sent la montée en puissance de l'histoire dans ce tome pour amener le prochain, le dernier, la révélation.

Dans un univers aussi sombre où les malheurs s'enchainent, la résolution sera-t-elle celle qu'on attend? On en doute... Car ce tome promet un final époustouflant.



superbement illustrée, cette Bd est à découvrir pour tout amateur de fantasy!!
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Ténèbres, tome 3 : Citadelle

Ioen, l'enfant venu des étoiles, est arrivé à son but : la citadelle qui attise la haine des créatures. Là il pourra assouvir sa vengeance et les combattre. Et au passage sauver la belle princesse. c'est inevitable, on sent l'idylle qui nait entre eux. mais la place est déjà prise par le chef des armées qui se dit capable de vaincre les créatures. Il n'y a pas la place pour deux élus. Que ce soit dans le coeur de Tifenn ou pour sauver son peuple.



Intrigues, suspence, rebondissement... cette Bd ne manque de rien. elle est en plus illustrée de manière diablement efficace.

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Ténèbres, tome 2 : Tifenn

Ioen grandit, subit des épreuves, et devient un homme valeureux. (et beau aussi, faut bien c'est le héros!!) Un désir de vengeance ronge désormais son coeur, le fait aller en avant. En avant de sa destinée. Et pour cela il va se rendre dans la cidatelle de feu assiégée par les créatures.



La Bd continue sur sa lancée. efficace et accrocheur !!
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Durango, tome 18 : L'otage

Durango semble finalement être doué pour se sortir d'une situation délicate pour tout simplement se retrouver mêler à une autre.



En sauvant Dixie et Harry Fenton d'une demi-douzaine de pistoleros mexicains, cela n'allait pas échaper à la règle.

En les escortant jusque chez leur patron, M. Glazer à Tucson, Durango s'attend en effet à être récompensé, financièrement, pour son geste, mais pas à se voir proposer un autre contrat aussi... intéressant.



Nos deux victimes s'étaient en effet rendues à trois au Mexique, et celui qui manque à l'appel, prisonnier du tristement célèbre guérillero Luis Calderas, n'est autre que le fils de M. Glazer.



Il propose alors à Durango une petite fortune si il se rend à nouveau au Mexique pour lui ramener son fils... vivant.



Il ne reste plus à Durango qu'à aller tester le sens de l'hospitalité des guérilleros mexicains....
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Durango, tome 18 : L'otage

Après avoir sauvé deux américains d'une bande de bandits mexicains, Durango est embauché pour récupérer le fils d'un propriétaire, Glazer, parti à la recherche d'un trésor. Un trésor qui a provoqué le handicap de son père et un meurtre. Toujours assez mutique, Durango enquête et va mettre les pieds dans un vrai nid de serpent : l'ex fiancée de Glazer, que Durango a sauvé et que Glazer a viré, a retrouvé un ex qui, alléché par le trésor, décide de suivre la piste du fils de Glazer tandis que celui ci retenu par un gang de mexicain lutte pour retrouver sa liberté.

Une histoire classique de trésor, de bandits mexicains, de méchants antipathiques. Le dessin est un peu moins précis que ceux de Swolfs et Girod.Pas si mal mais cela ne se renouvelle pas vraiment. Suite au prochain numéro.
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Durango, tome 17 : Jessie

Suite aux événements du tome précédent, le lecteur retrouve un héros convalescent, qui se remet de ses blessures auprès de son vieil ami Larry Haynes, shérif dans la paisible petite ville de Hancock. Le repos est cependant de courte durée car l’attaque d’un transport de fonds et la sécurité d’une jolie demoiselle traquée par le propriétaire du saloon local, vont obliger notre cowboy solitaire à reprendre du service.



Après quatre and d’attente, les fans de Durango découvrent Iko au dessin de cette saga qui rend hommage au western spaghetti. Le dessinateur italien restitue non seulement parfaitement l’ambiance poussiéreuse et les paysages du Far West, mais il livre également des cases peaufinées jusque dans les moindres détails. Notons également la présence d’un ex-libris offert à l’achat de cet album.



Si le dessin du nouveau venu s’avère convaincant, le scénario d’Yves Swolfs s’avère d’un classicisme toujours aussi efficace. Outre un personnage au calme légendaire, toujours muni de son célèbre pistolet automatique allemand, le lecteur a droit à une bande de hors-la-loi, un shérif incorruptible, une attaque de diligence, une jolie femme en détresse, un saloon mal famé, un magot planqué et des flingues qui se battent pour parler en premier… bref, tous les ingrédients qui font le succès de cette série !



Classique mais efficace !
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Ténèbres, tome 4 : Le Roi Ti-Harnog

Une série sombre, dont le graphisme rappelle assez des BD plus anciennes (années 90).

J'ai trouvé le premier tome plutôt moyen mais plus j'avançais dans ma lecture, plus j'étais happée par le scénario. Un univers bien médiéval avec une pointe de SF : Ioen le héros est un Clark Kent version Moyen-Âge. Sa capsule s'est écrasée lors d'une pluie de météorites. Elevé par un couple de paysans aimants et intègres, Ioen réalise vite qu'il n'est pas de ce monde. Cela va s'avérer d'autant plus vrai lorsque les dragons parviennent jusqu'à son village.

Les dragons sèment le chaos et la détresse partout où ils passent. Entre feu et glace le monde n'est plus que désolation. Les gens ne vivent plus, ils survivent désespérément.

Un récit teinté de pessimisme, où le seul salut possible peut venir de Ioen lui-même.

Les illustrations d'Iko sont superbes, elles fourmillent de détails et les visages sont très expressifs. Saluons également le beau travail de colorisation réalisé, la palette de couleurs est vive même si le décor est apocalyptique.

Je n'ai plus qu'à espérer que le cinquième et dernier tome sorte bel et bien un jour. Les précédents étant sortis à un an d'intervalle, cela laisse présager le meilleur comme le pire.
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Ténèbres, tome 2 : Tifenn

Ce qui frappe avant toutes choses lorsqu'on ouvre cette bd, et ce, dès le premier tome, c'est la qualité des graphismes. Tant au niveau des dessins eux mêmes que des couleurs. Un effort considérable a été fourni pour créer une ambiance glauque, sombre, malsaine, ou la noirceur règne en maîtresse. Les dessins sont d'une finesse incroyable, que ce soit dans les gros plans, les visages, les paysages, ou les plans éloignés. En témoigne l'illustration de la couverture qui est à l'image de l'intérieur. La finesse et la profusion des détails sont impressionnants, à tel point que c'est un véritable plaisir que d'admirer chaque planche pour en dénicher les moindres détails. Le travail sur les couleurs n'est pas moindre puisque chaque planche, et limite même case, possède sa propre personnalité, son propre ton. La profondeur de champ obtenu dans les scènes obscures est monumentale, et créé en même temps qu'elle le renforce, le sentiment d'étouffement.

Du côté du scénario, Christophe Bec nous emmène sur les traces du personnage principal, en entretenant un voile épais de mystère quant à sa véritable identité. En effet, il joue sur deux tableaux différents, pour donner du corps à ce fameux élu tant annoncé et attendu, si bien que personne ne peut savoir de qui il s'agit avec certitude jusqu'à ce que l'auteur en ait déidé autrement. L'identité est révélée en fin de tome, et même si on s'en doutait légèrement, ce jeu est plutôt plaisant et bien amené. De surcroît, il sert complètement le récit qui se veut sombre et désespéré.

Il s'agit là d'une chouette bd où le héros est loin d'être un stéréotype bien lisse et propre sur lui, ou l'ambiance lorgne vers une heroic fantasy torturé, pessimiste et mettant en exergue les sentiments les plus vils de la race humaine. Dans ce conte noir, personne n'est innocent, personne n'agit pas pure bonté d'âme, mais par vengeance ou malveillance.
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