Aurélie (Les Anges 8) dans le bain de Jeremstar - INTERVIEW
J’ai souvent dit qu’à force de Snapper, je finirais le pouce plus carré qu’un bâton de poisson surgelé.
Jeremstar est tout-puissant, les vermines purulentes.
Vous l’ignoriez? Qu’est-ce que j’y peux.
Jeremstar surveille tout, Jeremstar voit tout, Jeremstar est partout..
Nouveau message à l’adresse des productions : mes Jeremstarlettes vous encerclent. Elles sont là, autour de vous.
Faites attention. Il y en a une cachée à tous les coins de rue, qui peut dégainer son téléphone à tout moment. Je vous somme de faire attention. Jeremstar vous regarde. [...]
Même si mon personnage a pris du sens et de l'épaisseur au fil des années, j'avoue que la naissance de Jeremstar n'est ni plus ni moins qu'un canular gigantesque. C'est une recette de cuisine, ingénieusement menée à son terme. Au début, j'étais un intervenant digne de Confessions Intimes, l'imbécile habituel. Il m'a fallu dix années de travail pour me propager. D'ordinateur en ordinateur, de bouche en bouche. De magazine merdique en boîte miteuse. Je me suis employé à exister. J'étais une toile d'araignée qui s'élargissait de jour en jour. Bien qu'il y ait eu quelques ratés, mes manigances ont fonctionné.
Non, la notoriété n'est pas une fin en soi. C'est une malédiction terrible, un métier cauchemardesque à exercer.
Être connu ne veut pas dire exister.
Je ne le dirai jamais assez : pour réussir dans la vie, il faut travailler.
J'aime les gens qui se battent, ceux qui sont motivés, ceux qui se donnent du mal. Ceux qui partent de zéro et qui arrivent à tout. J'ai toujours eu plus de respect pour les génies qui arrivaient à créer des fortunes en brassant du vent à force de boulot que pour les êtres bien nés auxquels la vie donne tout sur un joli plateau.
Les témoignages d'amour rendent l'horreur plus acceptable. Ils ne l'enlèvent pas.
Merci pour ce Balisto, Maître. Aussi dérisoire que fut ce geste, il a été pour moi une apparition lumineuse dans un bureau sinistre, par une sombre journée.
Une lueur d'humanité.
On m'a désiré et puis un jour, j'ignore pourquoi, on n'a plus voulu de moi. Peut-être que j'avais grandi.
On se dit tout, on se dit tout...On se dit quoi, en vrai? Il ne s'est rien passé!
Jeremstar créateur de contenu bientôt remboursé par la sécu.