Jusqu’au jour où, comme tant de copains, je serai victime d’overdose. Volontaire ou inconsciente. Il y en a infiniment plus que ne le reconnaissent les statistiques. Mais les familles, honteuses, font état d’un suicide, murmurent… “c’est un chagrin d’amour… un échec scolaire… une maladresse… un traumatisme ignoré…”. Certains médecins, apitoyés, voulant honorer la respectabilité d’amis, la mémoire des victimes, accordent un certificat de décès gommant le mot “stupéfiant”.