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3.77/5 (sur 33 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Juliette Di Cen est auteure de romance et thrillers érotiques.

Elle livre le fruit de ses fantasmes à travers de courts récits, se servant de son univers professionnel et de ses propres expériences comme toile de fond.
Ne détestant pas, à l'occasion, explorer d'autres thèmes, elle n'hésite pas à se mettre en danger avec des textes inattendus.

Son site permet de découvrir son univers féminin et sensuel.
http://www.juliettedicen.fr/

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Evidemment, j'ai perdu une heure chez moi à chercher des gants portés disparus depuis l'hiver précédent, et jamais retrouvés depuis. Si on s'en tient à la théorie de l'emmerdement maximum, ils devraient réapparaître en juin prochain, en début de canicule...
             
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– K, tu te postes à l’extérieur et tu surveilles le secteur côté rue. Pas de tir sans sommation, évidemment. JP, point de la maison et du côté jardin. W, tu gères tes transmissions et tu me répares ce foutu combiné. Je m’occupe du colis.
– Reçu.
– Bien pris.
– Ça roule. Quelqu’un a du chatterton ? C’est pas pour un trip BDSM, c’est pour mon combiné !
– W, répare ton bordel en silence, pour changer ! Alors… qu’avons-nous là ? fit l’homme en faisant pivoter une Lucie récalcitrante.
La jeune femme se débattait comme une diablesse, malgré la poigne implacable la maintenant au sol d’une seule main, comme une formalité un peu ennuyeuse. Comprenant son incapacité à prendre le dessus, elle cessa de gigoter et attendit une hypothétique balle en pleine tête. Il abaissa son fusil, passa la sangle sur son épaule pour libérer son autre main.
Reconnaissant l’uniforme français, elle se calma légèrement. Mais l’inconnu ne semblait pas vouloir la lâcher. Il arborait un macaron « France » cousu sur le treillis au niveau du biceps, un gilet de combat dernière génération et un sac à dos qui semblait assez lourd. Son foulard masquait ses traits, et son casque ombrait trop son regard pour le distinguer à travers les lunettes de soleil.
Une sorte de menace se dégageait de son attitude détachée. Ayant déjà vécu une évacuation de ressortissants, leur obligation d’agir à visage découvert ne lui était pas inconnue. Censés protéger la population et la rassurer, les militaires devaient rester identifiables et gommer toute trace d’hostilité. Or l’homme n’avait visiblement aucune envie de la mettre en confiance.
Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’il tira sur le col de son débardeur pour avoir un aperçu de ses dessous. La jeune française se débattit de nouveau, galvanisée par la peur, et réussit à mordre l’avant-bras qui l’immobilisait. La gifle partit d’instinct, sèche et efficace. Elle lâcha le militaire.
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Mes tripes dansent la macarena. Je sens son souffle chaud descendre le long de ma joue avant de se perdre dans mon cou. Il me respire. Sa main remonte. Elle est si légère qu’elle me chatouille. D’une prise ferme, il repousse ma mâchoire, dégageant l’accès à ma jugulaire. Je pressens que ça va faire super mal.
Mais, mais, mais… qu’est-ce qu’il fabrique avec sa langue ???
Le contact humide et tiède me fait frissonner. Il la fait courir le long de ma veine palpitante. Ma respiration se coupe. Je suis au bord de l’asphyxie, et je voudrais qu’il continue. Il s’en aperçoit, et glousse de joie.
— Alors, finalement, ce n’est pas si désagréable comme thérapie, n’est-ce pas ?
Approche ton nez, je vais te montrer ce que j’aime vraiment !
Mon corps n’est pas raccord avec mes pensées. Il a sa vie propre et semble flotter sur un nuage de coton. Sa salive est empoisonnée, il n’y a pas d’autre explication !
— Bien. Parce que ce n’est que le début d’une relation de confiance entre nous, ma belle, reprend-il calmement. Bien-sûr, je préférerais que tu sois plus… réactive. Mais il faudra un peu de temps. Nous allons donc travailler sur ton domptage. Oui, comme un petit animal sauvage qui va apprendre à obéir. Et tu vas me laisser faire.
Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Dans quel pétrin je me suis fourrée cette fois ?
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Il y avait quelque chose de poétique et de morbide dans les entrelacs recouvrant le dos. Comme si son portrait entouré de dessins constitués de ronces et de signes tribaux, emprisonnait l'esprit qui le contemplait. Une fois encore, elle toucha la peau bronzée, suivant les contours laissés par l'encre.
- Je t'aurai toujours dans la peau, murmura-t-il, comme pour lui-même. Même si j'ai voulu l'arracher de nombreuse fois.
Faisant fi de toute raison, elle se pressa contre le corps bouillant de l'homme. Il était venu, pour elle, respectant la promesse faite des siècles auparavant.
- Je ne t'ai pas trahi, David.
- Tu ne t'es pas battue non plus.
- Que pouvais-je faire ? Quitter la maison et prendre la route ?
- Non. Juste attendre que je vienne te chercher.
- Et ça aurait donné quoi ? Pas de mariage, pas d'enfant, la peur du jugement d'autrui en permanence?
- Je t'aimais, Lucie. Ma situation professionnelle était déjà stable, j'aurais pu régler beaucoup de ces difficultés. Et puis rien ne nous empêchait de vivre ensemble, tout simplement, de repartir à zéro, là où personne n'aurait rien su de nous, qu'est-ce que j'en sais?
Elle hésita quelques secondes puis se laissa aller, aidée de sa main dérivant le long du torse musclé. Ses doigts suivirent de manière plus appuyée la ligne de poils menant vers le bas. Il stoppa son geste en saisissant son poignet.
- Si tu descends au-delà de la frontière, je te baise.
- C'est toi qui as commencé à m'allumer, fit-elle, mutine.
- Oui, et c'est bien la première fois que tu me laisses l'initiative.
- J'ai toujours assumé mes désirs, moi. Et mes sentiments, quoi que tu croies. Tu as changé, c'est certain. Mais tu ne me déplais pas en homme des cavernes, murmura-t-elle en effleurant son cou d'un baiser.
- Si tu vas plus loin, il n'y aura pas de retour possible, menaça-t-il. Je vais reprendre ce qui était à moi.
- Je n'appartiens à personne.
- Oh si, chaton. Tu l'as même écrit noir sur blanc...
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La ravissante créature reprend néanmoins vie après quelques secondes d’immobilité, en s’éventant de la main et en torsadant ses cheveux dorés pour les remonter sur la nuque. Elle tend la main vers le bout de plastique que je triturais plus tôt et demande d’une voix onctueuse :

- Je peux te la prendre ?

- Gloupbenvivivokaydac… je veux dire oui, vas-y, j’en ai pas besoin.

- Merci.

Elle attrape la touillette d’une main délicate, la suce sur toute la longueur pour en retirer l’alcool, s’assurant au passage que je n’en rate pas une miette.

Maman, ô s’cour, y a une dame qui me viole avec ses yeux !

Enfin, elle plante la pique dans ses cheveux pour retenir les mèches du chignon qu’elle vient d’improviser. Je suis une statue de sel, cuite à point pour un aller simple dans un musée. Mais cette petite sorcière ne s’arrête pas à ce forfait. Elle pose une main sur mon épaule pour garder l’équilibre alors qu’elle grimpe, entre la rampe repose-pieds en zinc et les barreaux du tabouret contre lequel je suis appuyé, pour se porter à ma hauteur. Maintenant, je suis liquide et prêt à lui faire sa fête en public. On prend combien pour attentat à la pudeur déjà ?

- Tu sens bon, chuchote-t-elle en approchant doucement son visage de ma gorge. Je peux goûter ?

- Gloupbenvivivokaydac… fais-toi plaisir ma jolie !

Mais qu’est-ce qui se passe, je suis dans un monde parallèle où tous mes fantasmes se réalisent ? Cà ne l’empêche pas de me faire LE truc qui n’arrive que dans l’intro des films qui meublent mes nuits de solitude. Son petit nez me hume profondément. Elle gronde de satisfaction (enfin, j’espère), darde sa langue entre ses lèvres indécentes et la fait courir jusqu’au bas de ma mâchoire. Je crois que celle de Markus vient d’exploser à force d’être contractée, et celles de mon équipe gisent à hauteur de leurs chaussures.

Il est 1h24 du matin et je suis amoureux.
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Sa façon de me brancher ressemble à une méthode de drague tordue. Il faut croire que ça fonctionne sur moi, parce qu'à chaque fois que je pose les yeux sur elle, mon rythme cardiaque s'emballe. Plus besoin de m'entraîner au semi-marathon comme un abruti. En continuant de la mater à m'en griller la rétine, ça équivaut à tous les footings que je ferai jusqu'à la fin de ma vie.
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— Voyons mon lieutenant, vous ne pouvez pas descendre ici sans être équipé !
— Mais je suis parfaitement équipé sergent, regardez par vous-même !
C'est moi ou la conversation n'emprunte pas dutoudutoudutou un ton professionnel, là tout de suite ? Je vois rouge ; il ne lui montre pas son "équipement" tout de même ? Je vais le défoncer ce con d'officier ! Et puis, ils sont combien là-dessous bordel ?
Le cerveau sur off, je saute dans le trou et manque de me vautrer.
Merde, mais c'est profond ce truc !
Trois paires d'yeux me dévisagent avec effarement.
— C'est bon, on est assez nombreux pour une partouze !
— Mon lieutenant, vous reprendrez bien un peu de finesse, vous pouvez constater que l'adjudant Lacec en a des tonnes en stock ! grince Alix, en me toisant avec consternation.
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J'aime bien les M83 mais à l'heure actuelle, associés à mon mal de crâne, ils me donnent surtout envie de me pendre. La vache, la musique est tellement forte qu'en sortant de ce bar, j'aurai sûrement perdu des décibels et la moitié de mes neurones. L'autre moitié étant déjà noyée par la dose d'alcool que j'ai dans le sang, le trajet jusque chez moi s'annonce très très long. Et très très drôle
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M. Barthélémy se leva et s’assit sur le siège près duquel était installée Marie-Charlotte. Le cœur de celle-ci se remit à battre fort et vite, le sang qu’il éjaculait dans ses artères alimentait directement son sexe, son clitoris tambourinait aussi fort que son myocarde.
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M’enfin, Claire… C’est Markus Faranti ! insista-t-elle. Iron-man versus Candy, ça te parle ? Je suis sûre que ce type est une sorte de cyborg !
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