Nous reconnaissons volontiers à l'art une puissance de création de mondes qui ne sont pas tout à fait le monde.
En revanche, nous pensons spontanément que la science se doit, elle, d'en rester à ce qui est, se tenant à distance respectable de toute forme d'exploration de l'inexistant, indifférente aux errances de l'imagination, vouée à la seule puissance conjuguée de l'expérience et de la raison.