Ce soir, c’est toi que j’attends.
Toi que je trouve belle, désirable.
Ton corps est rond, tes seins sont lourds.
Tes cuisses sont généreuses
Et j’ai envie de renouer,
Avec ta texture, ta chaleur.
Je ne souhaite que te caresser.
Te respirer, te soupirer,
Te jouir.
Elle marchait depuis le matin, les pieds nus. Tout l'univers l'observait. La lumière la suivait, l'habillait.
J'observais le coton de son pantalon glisser sur ses jambes dans un froissement discret. Un murmure. Une large chemise immaculée se fermait discrètement sur son buste, pour ne pas l'entraver.
L'océan tendait ses bras avec douceur. Dans ce cocon de paix, je n'étais qu'une simple voyageuse. A peine tolérée. Une âme errante, à peine envisagée.
Cher journal temporaire,
Je te commence pour le plaisir de te quitter dans 24 jours. Tu seras le témoin silencieux et discret de notre petite aventure, notre douce folie, notre simple besoin d'évasion.