L'un est poète, romancier, linguiste, correcteur et gros lecteur ; l'autre est nouvelliste, photographe, correcteur et gros lecteur aussi. Le premier c'est Laurendeau, le second c'est Berger.
Tel est l'attelage. LauBer est une chimère créée à l'occasion d'un grand travail d'écriture à deux, où furent produit quantité de pictopoèmes : poésies écrites à partir de la contemplation d'une photographie agrémentée d'un titre. Ordinairement Berger fournit l'image et son titre, et Laurendeau la commente. On s'amuse bien.
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.