À trois mètres d’eux, je me fige et les détaille. Le garçon doit avoir dans les sept ou huit ans. La fillette, cinq ou six. Difficile à dire quand on n’a plus rencontré d’enfants depuis dix ans.
D’enfants vivants, je veux dire. Je ne compte pas les cadavres.
Un vide infini remplace dans l’instant l’intense sentiment de joie que j’avais ressenti en la voyant.
Je hais ces songes remplis de désirs impossibles. De réalités inexistantes.