Miss.Tic

Joie pour moi d'avoir trouvé à la bibliothèque cet album rare au titre prémonitoire qui prend sens aujourd'hui, près d'un an après la mort de Miss.Tic, figure parisienne du Street art connue pour ses silhouettes de femmes brunes, sexy et poétiques graffées au pochoir sur les murs de la capitale accompagnées de courts textes que l'on peut qualifier de mots-slogan (par exemple : Des murmures impatients prennent la parole sur la voie publique).



En 1996, Miss.Tic a écrit sur un mur rue de la Chine dans le 20ème arrondissement "Je ne fais que passer" mais on pourrait tous et toutes le dire. Cela me fait surtout penser que ses pochoirs littéraires sont éphémères puisqu'ils s'évanouissent dans la ville au fil des démolitions.

Heureusement Jean-Marie Lerat a fixé son oeuvre pour qu'elle nous reste en mémoire grâce aux superbes photographies en couleur qu'il propose dans cet album des années 1980 et 1990.

On voit que la rue est une galerie grandeur nature pour celle qui commence à imprimer son art en 1985 dans les rues de la Butte-Montmartre où elle a grandi mais aussi dans celles de Ménilmontant, du Marais et de la Butte-aux-Cailles.



Quelques proches témoignent dans cet album de leur amour pour les traces que Miss.Tic laisse. Ces textes ne m'ont pas vraiment touchée, je préfère ses jeux de mots à elle, éternelle amoureuse et rebelle.





Challenge Riquiqui 2023

Challenge Multi-défis 2023

Challenge XXème siècle 2023

Publié en 2014 « Je prête à rire mais je donne à penser » est un livre au titre qui est déjà un slogan en soi. Car ce recueil de petites phrases écrites sur les murs par Miss.Tic a quelque chose de politique. Quand elle tague « Je cherche la vérité et un appartement » ou « Nous sommes tous en situation irrégulière » c'est une forme d'engagement.

La plasticienne fait un éloge à la femme, à la création artistique et à la rébellion.

Et elle sait séduire avec ce livre en noir et blanc qu'elle propose dans un petit format. Il regroupe les slogans politiques et philosophiques de la diva du Street-Art en lettres blanches sur fond noir et ponctués de ses beaux portraits de femmes enjôleuses dont elle est spécialiste.

J'ai beaucoup aimé ce livre, un de mes coups de cœur de l'année.



Miss.Tic joue avec les mots et les sonorités afin de détourner le sens de phrases et maximes célèbres. Un livre tout en poésie, parfois avec douceur, parfois plus abrupte. Le livre est émaillé de dessins de femmes.



Un livre fort.

Quel plaisir que ce beau livre illustré des oeuvres de Miss.Tic ! Elle joue les filles de l'art en s'affichant sur les murs de Paris et de sa banlieue, utilisant des supports différents pour présenter ses pochoirs, affiches lacérées, dessins ainsi que ses slogans, toujours à la première personne.

Elle brave même les interdits, mais c'est souvent le cas pour les artistes de rues. Alors heureusement qu'il y a la photo pour immortaliser les oeuvres de Miss.Tic.



Dans « Miss.Tic in Paris », l'artiste nous raconte ce qui s'est passé dans sa vie chaque année, entre 1985 et 2005. Il y a une page par année avec 2 parties : ses évènements professionnels, familiaux et ce qui s'est passé dans le monde cette année-là (cette partie s'appelle « Et pendant ce temps là… »).

C'est donc 20 pages de texte et 180 pages environ de photos colorées et de toutes tailles. Aucun commentaire, que des faits énumérés. Cette présentation pourrait passer pour de la flemme (c'est un récapitulatif) mais j'adore cette façon qu'a Miss Tic d'aller à l'essentiel.



Pour tous les amoureux du street art et des ballades dans Paris et sa banlieue et bien sûr de l'explosive Miss.Tic.

Avec « Re garde moi » édité en 2003, Miss-tic réussi une nouvelle fois à me séduire. Et oui, je pensais saturer un peu avec cette présentation de pochoirs car j'en ai déjà lu plusieurs et j'ai pu en admirer certains sur les murs de Paris.

Je ne me lasse pas de celle qui a pris le nom de la cane magicienne faisant partie de l'univers de Donald Duck, en référence à Morticia de la famille Adams, d'autant plus qu'il s'agit de ses dessins les plus érotiques et que le grand format leur donne une dimension de toile de maitre.

A noter, la préface de Régine Desforges.

Beau livre graphique "Parisienne" est fait pour tous les amoureux des ballades urbaines !

Il faut absolument aller faire une virée à la butte aux cailles, dans le 13ème arrondissement de Paris, à la découverte des pochoirs de Miss.tic accompagnés de ce que j'appellerais ses "slogans-poétiques", magnifiques représentations de la femme. Parcours inoubliable garanti.

Un livre tellement poétique qu'il donne à pleurer. Miss.tic est une poétesse et une auteure dans l'âme. La douceur de son écriture est à couper le souffle. Tout le livre retrace les textes écrits à côté de ces portraits de femme. On observe surtout des jeux de mots astucieux et profonds. Chaque phrase n'est pas fidèle à son premier sens ou pas totalement. L'auteure montre ses convictions à travers ses phrases qui sont réunies dans ce livre. Chaque phrase est un profond message adressé au lecteur.

Poétique, politique, féministe. La grande et regrettée Miss.Tic joue et jongle avec les mots et les sons. Ses pochoirs dans les rues de Paris détonnent, interrogent, surprennent les passants à Paris. Ce livre est un recueil de ses phrases im-pertinentes, qui se dégustent volontiers.

Miss Tic a réussi à s’imposer dans le milieu du street art depuis plus de 30 ans par ses personnages féminins incarnant la liberté qui sont dessinés au pochoir et accompagnés de phrases empreintes de poésie.

Pour cet bel ouvrage, elle a recueilli le témoignage d’une quarantaine de personnes, connues ou non, sur la découverte d’une de ses oeuvres.

Ce face à face entre le récit de la rencontre avec une création de cette figure emblématique de l'art urbain et la représentation de cette oeuvre permet de prendre conscience de la diversité des regards et d'interprétation de cet univers artistique.

Dans ce livre original et richement illustré, c’est moins la technique qui est mise en avant que les émotions que suscitent les œuvres de la street artiste qui nous interpellent tous dans la rue et semblent intemporelles.