Ce n’est pas aux femmes de se demander si leurs tenues, leurs mots, leurs idées ne sont pas too much, si ce qu’elles vont dire n’est pas trop osé et risquerait d’être mal interprété ; c’est aux hommes d’arrêter de les regarder comme des crêpes à fourrer.
Si l’on y réfléchit tout et tout le monde peut être victime de sa réputation. Ce qui est absurde c’est de dire « sa »réputation alors qu’elle se construit sur le ressenti, la vision que les gens qui nous entourent se font de nous. Qu’elle soit bonne ou mauvaise, elle n’en est pas moins qu’une image composée de toutes pièces par le regard de l’autre, une évaluation subjective qui ne vient pas de nous mais qui nous définit aux yeux de tous.
Ce qui amène le beau au sexe c’est cette notion de respect. Vous choisissez une personne, ou plusieurs, pour une seule fois, pour quelques temps ou même pour votre vie en qui vous avez confiance, assez confiance, pour lui donner, durant cette espace-temps, ce que vous avez de plus précieux : votre intimité. […] Avec ou sans amour pour l’autre, tant qu’il te reste ton amour propre et le respect que tu as pour lui, rien n’est sale.
On commence à se détendre timidement sur la question, mais, en général, un homme qui pleure, c'est tout de suite catalogué comme le dernier qui sera choisi pour intégrer l'équipe de badminton au collège. Tu es regardé, quoi. Tu le sens, ce jugement silencieux, qui pénètre profondément ton ego quand tous les regards te disent : "Ouais, on pense tous que tu es une grosse merde".
Des tas d'hommes respectables courent les rues. Des hommes qui ont compris que la femme est une égale, qu'elle peut les surpasser dans des domaines, être aussi bonne qu'eux sur de nombreux sujets, qu'elle a sa propre beauté, sa propre pensée, sa propre force, son indépendance, son droit d'exister, d'être reconnue et mise en valeur au même titre qu'un homme.