On a fini par atteindre cet état d'euphorie où tout devient drôle et chaque mot provoquait des fous rires mutuels. Je crois que la majeure partie de la discussion n'avait ni queue ni tête. Ce n'était qu'une suite de paroles en l'air. Mais je crois aussi qu'à chaque fois que je repenserai à ces vacances de printemps, la première chose qui me reviendra en mémoire, celle que je ne pourrai jamais oublier, c'est d'avoir parlé et ri avec elle, ce jour-là, à cette heure et en ce lieu.