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Nationalité : Turquie
Né(e) à : Empire byzantin , 820
Mort(e) à : Empire byzantin , le 6 fev 891
Biographie :

Patriarche de Constantinople au IXe siècle dont le livre La Bibliothèque de Photius, fut retrouvé au milieu du XVIe siècle, à Venise, pendant les premières années du Concile de Trente, un livre extraordinaire.

Photios ou Photius Ier de Constantinople (en grec Φώτιος / Phốtios ; en latin Photius), né vers 820, mort le 6 février 891 (ou 897), érudit et homme d'État byzantin, fut patriarche de Constantinople de décembre 858 à novembre 867, puis du 26 octobre 877 au 29 septembre 886. L’Église orthodoxe le compte au moins depuis la fin du xe siècle parmi les saints et les Pères de l'Église : le Synaxaire de Constantinople mentionne sa fête à la date du 6 février. Les Latins l'ont longtemps décrit comme le principal responsable du schisme du ixe siècle. Les travaux de l'historien et ecclésiastique catholique François Dvornik ont sur ce point rendu justice au patriarche, qui se réconcilia avec le pape Jean VIII. Son activité de savant fait également de lui une des personnalités les plus marquantes de l'époque byzantine.
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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Photios_Ier_de_Constantinople
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"L'Inde" de Ctésias. in les Codices du merveilleux de Michel Photios, pp. 23-25

Il [Ctésias] rapporte qu'au centre de l'Inde, il y a des hommes noirs qu'on appelle Pygmées; ils parlent la même langue que les autres Indiens. Ils sont très petits: les plus grands d'entre eux ont deux coudées, mais la plupart mesurent une coudée et demie. Leur chevelure est très longue; elle leur descend jusqu'aux genoux et même plus bas, et leur barbe est plus longue que chez nulle espèce humaine. Quand ils l'ont laissé pousser bien longue, ils ne mettent plus le moindre vêtement, mais ils laissent descendre leurs cheveux par-derrière fort au-dessous de leurs genoux et les poils de leur barbe traînent par-devant jusqu'à leurs pieds; ensuite, ils disposent en touffes épaisses leur toison autour de leur corps et s'en entourent en guise de manteau. Leur membre viril est long au point de leur pendre aux chevilles; il est épais; eux-mêmes sont camards et laids.
(...)
Il dit qu'il existe une source dont l'eau, quand on la puise, se caille comme du fromage. Quand on prend de cette eau caillée environ le poids de trois oboles et qu'après l'avoir pilée et mêlée à de l'eau, on la donne à boire à quelqu'un, celui-ci dévoile tous ces actes, car il perd la raison et délire tout le jour. Le roi en fait usage contre les accusés pour découvrir la vérité; si l'accusé avoue, il condamné à se laisser mourir de faim, s'il n'est convaincu de rien, on le relâche.


"Traité de la Mer Rouge" d'Agatharchide. in Les Codices du merveilleux de Michel Photios pp. 73-74

L'univers, dit l'auteur [Agatharchide], se compose de quatre zones: le Levant, le Couchant, le Nord et le Sud. Ce qui concerne le Couchant a été traité par Lycos et Timée, le Levant par Hécaté et Basilis, le Nord par Diophante et Démétrios [note infra. Ces auteurs sont tous des historiens de la période hellénistique (IVe-IIIe s. av. J.C.)] et le Sud, pénible vérité, dit-il, ne l'a été que par nous.
Les types de vie humaine les plus différents ne sont pas fort éloignés des uns des autres dans l'espace. (...) Toutefois, quoique la distance topographique soit si peu importante, les hommes connaissent entre eux des conditions extrêmement différentes de vie, de moeurs et de climat, au point qu'on se refuse à admettre chez les uns ce qui est habituel et courant chez les autres; et que les uns ne peuvent supporter un état de choses hors duquel d'autres ne voudraient même pas vivre. Ainsi, toute habitude comporte un charme puissant et le temps qui les a accueilli le premier âge de la vie prévaut sur les désagréments du milieu.

"Vie d'Apollinios de Tyane" de Philostrate, in les Codices du merveilleux de Michel Photios, p. 118

L'empereur Domitien, dit l'auteur [Philostrate], interdit par une loi d'émasculer des hommes et de planter des vignes; il fit même couper celles qui existaient. Apollonios aurait dit à ce propos: "Pour moi, je n'ai pas besoin ni de parties sexuelles ni de vin, mais cette excellent homme n'a pas vu qu'en épargnant les humains, il châtrait la terre."

"Les merveilles incroyables d'au-delà de Thulé" d'Antoine Diogène, in les Codices du merveilleux de Michel Photios, p. 123

Lu d'Antroine Diogène "Les Merveilles incroyables d'au-delà de Thulé", en vingt-quatre livres.
L'ouvrage est une roman; le style en est clair et d'une telle pureté que la netteté ne laisse jamais à désirer même dans les digressions du récit. Dans les pensées, il offre le plus d'agrément parce que si proche des mythes et des merveilles incroyables, il donne à la matière de ses récits une façon et une disposition absolument incroyable.

p. 124
Ils arrivèrent chez les Aquitains, et on rapporte les honneurs que reçurent là Dercyllis et Céryllos mais surtout Astraios, à cause de ses yeux qui, se dilatant et se rétrécissant, annonçaient les phases de la lune; il mit fin à la querelle des rois de ce pays pour le pouvoir; ils étaient deux et ils se succédaient mutuellement suivant les phases de la lune. C'est pourquoi le peuple de ce pays se réjouissait de la présence d'Astraios et des siens.
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Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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