Parler du travail pendant le dîner. Se gratter les puces. Se battre pour avoir la seule chaise convenable. Pisser sur les fleurs du voisin et chier au milieu de la rue. Regarder la télé. Lire des articles de magazine sur la façon d’élever un bébé pour qu’il ne me ressemble pas. Se faire frotter le dos. Frotter le dos de quelqu’un. Perdre ses cheveux. Écouter le bébé gargouiller dans le ventre de Linda. Aller se coucher. Se lever et recommencer de zéro. Faire comme si c’était bon.
Sauf que je n’avais pas besoin de faire semblant. La vie n’offre rien de mieux.
Dans ce cas, laissez-moi formuler la chose autrement. Occupez-vous de vos fesses. Les hommes, c'est comme ce tapis de course là-bas. Ça te paraît vachement plus utile et nécessaire dans le magasin qu'une fois que tu l'as à la maison.
Le péché est toujours le péché. Il n’y a pas une once de différence entre un homme qui raconte un petit mensonge sans importance et un fornicateur ou un assassin.
Quand j’ai l’occasion de rire je ne la laisse pas passer. Ce n’est pas tous les jours que ça se présente.
La semaine dernière je bricolais à la maison et à un moment j'ai dû déplier une toise et au bout j'ai vu le soixante-douze pouces et il m'est venu à l'esprit que c'était assez symbolique de la durée de vie d'un homme. Et j'ai posé mon doigt à l'endroit où j'en étais. Ça te fait réfléchir à ce que tu vas faire du temps qui reste.
Il n’y a rien de meilleur sauf peut-être un sandwich à l’ail des bois avec une boîte de sardines à côté.
C’est une histoire d’épouvante sur un type qui fait des cauchemars si horribles qu’au bout d’un moment il ne fait plus la différence entre le monde réel et ses rêves. Il a peur que, s’il se réveille, il passe du monde réel à celui des cauchemars.
Il faudrait savoir. Hier tu étais un intello et voilà que tu passes du côté des sportifs.Il n’y a que les imbéciles pour penser qu’on ne peut pas être les deux à la fois.
C’était une honte que les deux familles qui occupaient la plus grande partie du terrain de caravaning ne se mélangent pas.
La chaleur cuisante avait une façon de vous cautériser. La guérison par le feu. Mon corps s’était vidé de son alcool et il avait tiré la chasse, si bien qu’il m’arrivait de me souvenir de mon nom et de l’endroit où je me trouvais la veille au soir.