LE PRESENTATEUR - Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bonsoir. Nous débuterons notre édition de ce soir, par des nouvelles sur la situation politique en Suisse. Les cantons de Berne et de Genève viennent de renoncer, et c'est une très bonne nouvelle, à l'affrontement par les armes. Le sang ne sera donc pas versé. Pour mémoire, ce frôlement guerrier a eu pour genèse la largeur des trous dans le gruyère. Le canton de Berne se vantant de réaliser d'énormes trous, par rapport au canton de Genève, ce dernier a répliqué qu'en contrepartie de la petitesse des leurs, il restait du gruyère tout autour. Une phrase emmenant une autre, les choses, et cela malgré les avis du reste de la Confédération, se sont envenimées entre les deux états. Heureusement, le reste du monde a pu constater le miracle de la paix. Berne et Genève ont su trouver la solution, en supprimant purement et simplement les trous. Entendons maintenant, si vous le voulez bien, quelques réactions d'autochtones de ce si sympathique pays.
DES AUTOCHTONES SUISSES (Ils arrivent à tour de rôle) - C'est bien, c'est très bien, d'ailleurs pourquoi se battre ? Nous habitons tous la même terre, le soleil brille pour tout le monde et nous sommes semblables dans notre dissociation humaine : une tête, des bras, des jambes et un coeur, alors les différences !... L'ensemble des gouvernements européens, pour ne pas dire internationaux, devrait s'inspirer du modèle suisse, un petit pays, mais une immense sagesse... Je n'aurais qu'un mot : bravo ! c'est tout... Oh ! vous savez, je n'aime guère le fromage suisse. Je préfère celui de mon pays, je suis touriste hollandais.