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La conscience et le monde : reflets l'un de l'autre indissociable. Dans cette perspective, comment expliquer que lorsqu'il n'y avait pas d'homme encore sur la terre pour percevoir quoi que ce fût, les étoiles ou l'océan n'en existaient pas moins ? S'il faut qu'un regard soit porté sur quelque chose pour que cette chose existe, qui porte ce regard lorsque aucune conscience n'est encore apparue ?

C'est une question délicate que celle de l'existence des objets du monde avant l'apparition de la conscience des hommes -celle des dinosaures par exemple, ou celle de l'océan du Précambrien. Notamment, si l'on suppose la simultanéité du regard porté par une conscience et de l'existence, ou encore la réciprocité de l'esprit de la matière. [p.39]
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Si la matière crée l'esprit, dans le même mouvement l'esprit crée la matière (...). [p.34]
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Agir, vite et efficacement, pour changer ce monde dans lequel nous vivons actuellement, -ou le laisser pourrir, en se préparant au passage vers un autre monde (...).
Il y a peut-être une solution pour sortir de ce dilemme : simplement agir, ou plutôt me laisser agir par l'action, dans le monde où je suis maintenant, sans trop me poser de questions sur la réussite de cette action, sur son impact dans le futur - et a fortiori, sur la forme globale que prendra ce futur. J'agis du mieux que je le sens, mais les conséquences de cet agir ne m'appartiennent pas. [p.145]
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Il n'y a pas le négatif d'abord, qui laisse place ensuite au positif ; le négatif qui apparaît est en fait un aspect du positif, qui se révélera tel et prendra sa vraie place lorsque le tout se sera exprimé, ou lorsque je me serai placé du point de vue du tout. En réalité, il n'y a pas de positif ni de négatif, autrement dit il n'y a pas deux modes d'être. Pas de dualité -il y a juste ce qui est, qui est parfait dans la seule mesure où il est. [p.86]
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Or autrui est toujours avant moi : son cas constituerait-il une exception ? Son antériorité n'est cependant pas tant chronologique qu'éthique : autrui préexiste à moi-même, parce que son existence est plus évidente que la mienne. Dit autrement : c'est autrui qui me révèle à moi-même, et c'est en ce sens qu'il me précède. Plus originaire que celle du "je suis", l'expérience du "tu es"... [p.53]
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Dieu serait donc impuissant, incapable de supprimer le mal ? Disons que Dieu n'a rien à voir avec le mal. Il le laisse être, le laisse se déployer -et se dissoudre. Il lui dit à la fois "oui" et "non". De la même manière, je peux me sentir écartelé entre l'acceptation inconditionnelle de ce qui est, et le désir, l'impulsion intérieure de transformer ce qui devrait ne pas être. [p.23]
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Nul ne peut apparaître dans le monde sans revêtir un ego-sans porter un masque. L'âme ne se montre jamais nue, mais habillée de culture, d'hérédité, de psychologie... Qui est le visage derrière le masque, l'acteur derrière le personnage ? À vrai dire, il n'y a pas de distinction réelle entre acteur ou visage d'un côté, et masque (persona) de l'autre (...). [p.47]
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Si le monde et la conscience sont créés l'un par l'autre, notamment si ce monde très élaboré est étroitement corrélé à la conscience de l'homme, alors il devrait y avoir, non pas un monde, mais autant de mondes que de consciences. Dans ces conditions, comment expliquer le fait que le monde créé par chacune d'entre elle entretient avec tous les autres une indéniable relation de cohérence ? (...)
L'esprit n'est jamais indépendant de la matière ; ils se construisent et se complexifient toujours l'un par rapport à l'autre. C'est pourquoi on peut avancer que des mondes semblables sont élaborés par des esprits semblables -et réciproquement. Il y aurait ainsi un "égrégore" de l'humain en général, qui, dans les grandes lignes, construirait ce monde dans lequel se reconnaissent pratiquement tous les hommes. [p.41 - 42]
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Très loin l'un de l'autre, mais à peu près au même moment, deux voyageurs regardent l'étoile et se mettent en marche. Ils ne vont pas nécessairement dans la même direction, mais cette même étoile guide leurs pas...
Il n'y a que le voyage et, de temps à autre au cours de ce voyage, apparaissent des voyageurs. L'étoile est l'astre qui les conduit l'un vers l'autre, mais aussi l'étincelle qui jaillit de leur rencontre. Elle est à la fois le motif et la fin du voyage, le prétexte et la conséquence de la rencontre.
Ainsi les chemins se croisent. Et se décroisent... Il s'agit en fait de deux moments parfaitement contemporains l'un de l'autre : dès la première rencontre, la séparation est déjà là. Le lien avec le tout est, dans le même mouvement, absence radicale d'attache. [p.133]
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Nous venons de voir qu'il n'est pas du tout sûr que je puisse changer quoi que ce soit à ce qui arrive, aussi bien les événements extérieurs que les affects et les pensées qui me traversent. Mais je peux changer ma capacité d'accueil à ce qui arrive. [p.110]
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