Citations de Vink (176)
Vous savez Jasmin, dans d'autres provinces de Chine, on abandonne les petites filles dans un coin de campagne. N'étant pas des héritiers mâles, elles sont considérées comme des bouches inutiles à nourrir.
Pour vouloir quitter ce malotru et ce village d'imbéciles, c'est qu'elle pas folle.
Cent prosternations ou une baignade pour tout le monde.
Cet idiot de Deng ! Il ne bat pas assez sa femme en plus il ne la surveille pas Et voilà le résultat !
Rester immobile, le ventre creux, c'est idéal pour apprendre à mieux écouter. Alors, prête l'oreille à ton estomac comme aux bruits extérieurs.
C'est moi qui ai découvert vos documents secrets dans le labyrinthe du Mont des Nuages Colorés. En étant initiée à votre art martial, j'ai accepté de devenir votre femme, mais je ne veux pas rester avec vous. Jamais de la vie !
Quel étrange changement ! il y a un instant, je la voyais suspendue entre la vie et la mort, anéantie par la malédiction du Moine Fou et déjà recouverte d'un linceul glacial… Voilà que les flocons de neige se transforment en fleurs blanches. Un souffle de vent les soulève du ravin.et elle, légère comme un pétale, se laisse transporter au sommet de la falaise.
Tu étais enceinte d'un ermite ténébreux et ne le savais pas espèce de dévergondée. Et pour cause ! À peine conçu, ton enfant est mort. Tu l'as perdu sans t'en rendre compte, oh ! mère indigne ! Ai-je besoin de te rappeler que tu n'es qu'une pauvre barbare élevée par les chinois ? Laisse -moi t'évoquer un souvenir que tu croyais enterré : quand tu avais trois ans, ta mère adoptive a accouché d'un petit garçon. Un jour, il s'est noyé parce tu l'as fait tomber dans la rivière.
Il paraît qu'une femme a tiré une flèche sur lui ; la pointe de métal est restée fichée dans son crâne. La voyez-vous sur le côté gauche ? ça le rend chatouilleux.
Ça m'a fait plaisir de donner un coup de pied à cette espèce de prince.
Ces gardes ne comprennent pas le chinois, alors écoutez : le gouverneur qu'on surnomme Prince Noir, est redouté pour ses abus de pouvoir. Il les exerce d'ailleurs jusque dans mon petit village.
À peine débarquée, vous voilà déjà célèbre. Ils ne parlent que de votre exploit.
Chassant l'arc-en-ciel, le typhon se rapproche de la côte. Dans son linceul rouge sang, deux enfants morts ! Quelle étrange vision !
D'après le batelier, la tempête est sur le point de se calmer. Ce serait dommage de ne pas contempler ses derniers remous. C'est fantastique.
À la mémoire de notre mère Zhao Wen Juan. Aujourd'hui, cette vermine de He Pao paie pour les crimes de son misérable maître le Moine Fou.
L'art du Moine Fou apprend à voir avec les oreilles, le nez, les mains, la peau… l'esprit aussi.
Cela remonte avant ma naissance. Cet oncle, hélas !, était un cruel despote local, très rusé, il camouflait ses nombreux crimes en noyades accidentelles dans la rivière de l'Enfer. Ainsi régnait-il, impuni, sur la population qu'il extorquait. Les sbires du tyran étaient dirigés par un couple d'expert en arts martiaux qu'on appelait Double Vipère : ce sont mes parents. Un jour qu'ils étaient absents, l'oncle fut mystérieusement assassiné. Aucun témoin. Face aux soupçons qui pesaient sur eux, mes parents durent se cacher dans cette grotte. À l'époque ma mère était enceinte, c'était il y a 45 ans.
Ces bottes m'ont fait perdre trop de temps.
Croyez-vous que l'eau pourra éteindre l'incendie qui couve en vous ? Abandonnez cet art martial avant de devenir celle qu'on surnommera : He Pao, la folle.
Il paraît que l'art martial du Moine Fou mène à tout.