Walt

Ce tome quinze occupe une place à part dans la série. parce qu'il ne nous offre pas une seule histoire, mais quatre : l'histoire principale qui lui donne son titre, et trois petites qui suivent.

C'est le premier album que je trouve assez décevant. Certes, "le stagiaire" est une histoire réussie, drôle et bien rythmée, mais la fin est trop abrupte et peu satisfaisante, elle laisse un goût d'inachevé. Quant aux trois autres, elles sont trop courtes et pas assez fouillées pour être intéressantes.

Je ne suis pas trop sévère sur la note, car, même si l'ensemble est décevant, le stagiaire m'a bien fait rire. Ce petit Galaxien a une imagination sans limite pour inventer sans cesse de nouvelles bêtises, et en fait voir de toutes les couleurs à Oncle Georges pour le plus grand bonheur du lecteur.

J'avais hâte de lire ce tome 13, ayant laissé Oncle Georges dans une fâcheuse position en fin de tome 12 , un casque viking inamovible sur sa tête.

Pour débarrasser oncle Georges de son casque, le Scrameustache va remonter dans le temps grâce à son vaisseau, et revenir sur terre au temps des Vikings. Il emmène avec lui d'anciens Galaxiens, qui passent leur temps à se battre comme des sales gosses, pour le plus grand plaisir du lecteur. C'est également une occasion de retrouver les Trolls, toujours aussi drôles.

Dans cette série du Scrameustache, certains tomes sont plus réussis que d'autres, et celui-ci est très amusant, riche en gags et rebondissements de toute sorte : un bon album, bien dans l'esprit de la collection.

Quand les Galaxiens se décident à réaliser des élections démocratiques...toutes ressemblances avec ce qui peut se passer sur terre n'est peut être pas purement fortuite...

Les galaxiens ont décidé d'élire un président et découvrent donc les affres de la démocratie représentative, enfin surtout des campagnes électorales. C'est amusant, on y voit les ressorts classiques des campagnes ici-bas avec tout l'humour de la série.

Quelques histoires courtes, de longueur très variable... le plus souvent scénarisées par Walt, aka Walter Goossens, le fils de Gos.



La première histoire donne son nom au tome... et étire sur 25 planches la thématique du galaxien gaffeur qui veut bien faire et pour qui il faut toujours faire mieux. Et on sait que le mieux est l'ennemi du bien... Sur 25 planches, c'est long, même s'il faut bien reconnaître que quelques gagas sont drôles. Par contre, balancer une carcasse de "deuche" dans les buissons... cela m'a peu plu (même si le scrameustache lui-même reconnaît que ce n'est pas écolo...).



Viennent ensuite 3 histoires de remplissage, dont une sur un satellite qui détruit l'environnement (de nouveau une histoire assez infidèle aux préoccupations écologiques de Gos affichées par le passé), et une sur la dinde de Noël... qui se termine par un menu "pâtes au beurre" lors du Réveillon.



Rien de mémorable. Et c'est peu de le dire.



Mentionnons, juste pour rire, cette première case assez bien faite, représentant une ville galaxienne, paisible et cosy... Et regardons en bas à droite le galaxien qui siffle une galaxienne (sexy?) qui balaie sa terrasse... Ô tempora, ô mores. Gageons que les féministes ne lisent pas le scrameustache.

Direction le passé et la Scandinavie pour trouver un moyen de mettre fin à la malédiction qui pèse sur Oncle Georges, avec son casque à cornes sur la tête.



Cela nous offre quelques belles réparties d'humour potache qui font la marque de fabrique des BD de Gos. Il y a de chouettes saillies. Comme quand il faut adapter le scaphandre d'Oncle Georges au fait qu'il porte des cornes et que cela ressemble à un bocal de cornichons. On s'envole aussi avec 4 sages galaxiens, dont on connaît le talent pour l'autodérision et les catastrophes.



Le reste est à l'avenant. Gos déroule sur un air de déjà-vu. Les trolls sont sous l'emprise d'une sorcière, celle qui a jeté le sort. Les noms des trolls et de plein de lieux sont supposés faire rire ou sourire... La sorcière s'appelle Mochdentûr. le pays des trolls, Snotneuzland... On aura droit à la confusion entre bac à ordures et Bacaordûr... J'en passe et des meilleures.



On retrouve l'art consommé de Gos pour réutiliser les mêmes ficelles que dans de précédents tomes. Dans les tractations avec les trolls, dans le complot de Mochdentûr, dans le combat avec l'androïde (appelé Thorgull par les gens du crû)... on a des réminiscences d'épisodes précédents. C'est dommage.



Au-delà de cela, je reconnais à Gos un grand talent pour composer ses couvertures. Que ce soit pour le tome 12 ou celui-ci, la couverture est un condensé de ce qu'il faut retenir des aventures.

Chez les galaxiens, l'heure d'élire un président est venue. Le choix se fait par informatique mais les ordinateurs sont victimes d'un virus, donc le choix ne peut se faire. Arrive le Scrameustache et Khéna qui proposent des sortes de "Jeux Olympiques" pour choisir le président. Ceux-ci sont organisés et un candidat est choisi, mais un autre candidat le Juriste n'est pas d'accord et décide d'enquêter. Il va se rendre compte que c'était une erreur de programmation au niveau des ordinateurs et que c'est lui qui doit être président. Mais on ne peut revenir en arrière et c'est donc sur les conseils de Khéna que les deux candidats vont s'affronter dans une campagne électorale intense.

a la suite d'une tricherie, il y a deux candidats à l'élection du prince de l'année.



Je ne suis déjà pas friande de politique naturellement et c'est un peu pénible de subir cela dans une bande dessinée, qui se voudrait humoristique mais ressemble pourtant tellement à la vérité, que ça n'en est plus risible

a ce stade de mes lectures j'ai eu un peu peur que le filon ne soit tari, deuxième livre moins intéressant à mes yeux.

Si le stagiaire est amusant, les trois autres histoires sont à peine achevée, me font penser à des blagues de Toto parfois

après le vol du menhir dans lequel est enfermé Falhzar, ce n'est pas une grande perte pour les deux amis Khéna et le scrameustache, seulement ils auraient mieux fait de se méfier, ils vont se retrouver embarqué dans une étrange aventure et comprendre comment Falzhar a été créé, Seulement cette fois le scrameustache n'est pas le plus fort, il va même réaliser une grosse bêtise en essayant de devenir aussi fort que Falzhar

Première apparition des petits gris, qui m'ont toujours fait penser à des escargots de nom, pas de tête.

Ce sont des petits manipulateurs qui ne peuvent pas agir ailleurs que chez eux alors ils manipulent les galaxiens pour arriver à leur fin et récupérer une princesse que Khéna a rencontré au moment du déluge qui reste très importante pour le jeune garçon.

C'est réellement dans celui-là que j'ai pris conscience que Khéna ne vieillit pas pourtant les années passent, ils devraient prendre de la maturité et être sorti de l'adolescence depuis un moment maintenant

je dirais un album un peu en dessous des autres, mais difficile de continuer toujours au même niveau.

Pour permettre à Oncle Georges d'ôter son casque de Viking le Scrameustache décide de remonter le temps pour avoir la solution à l'énigme. Il prend avec lui des anciens galaxiens pour Jouer le rôles de Trolls.