Les herbes ont si bien poussé
Que vous ne pouvez
Même plus voir
Le sentier qui mène chez moi :
C’est que j’ai attendu
Trop longtemps
Quelqu’un qui ne voulait pas
Venir.
Au souffle d’air
Qui effeuille ta fleur,
Au nuage qui cache la lune,
A l’homme
Qui cherche la querelle,
Tu dois pardonner,
Même si cela blesse
Tes sentiments.