Dans un pays libre, où l’opinion n’est ni régimentée ni supprimée, s’élève parfois, quand l’âme populaire est atteinte, un grand vent de protestations. Cela n’est d’abord qu’un soupir, un murmure, une voix isolée. Puis, cela grandit, s’épand avec une force et une rapidité incroyables, pour atteindre la puissance incalculable de l’ouragan. A semblable tornade, il est inutile que les hommes en fonction cherchent à s’opposer. Il faut plier ou se briser. C’est alors que ce gouvernement par le peuple, a son plein effet