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3.82/5 (sur 1468 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Cardross , le 19/07/1896
Mort(e) à : Montreux , le 06/01/1981
Biographie :

Archibald Joseph Cronin est considéré comme l'un des plus grands écrivains écossais.

Il est le fils de Patrick Cronin, agent d'assurances et représentant de commerce, catholique d'origine irlandaise, et de Jessie Cronin née Montgomerie, protestante, fille d'un chapelier.

Archibald a sept ans lorsque son père meurt de tuberculose. Il déménage alors avec sa mère chez ses grands-parents maternels, à Dumbarton en Écosse. Sa mère devient la première femme inspectrice de santé en Écosse. Il est un élève précoce, remporte de nombreux prix et se distingue aussi en athlétisme et en football.

Grâce à une bourse Carnegie à l'Université de Glasgow en 1914, il est titulaire d'un MBChB en 1919, obtient son Diploma in Public Health en 1923 et son MRCP en 1924. Il avait servi au sein de la Royal Naval Reserve en 1916 et 1917.

Il a travaillé comme médecin dans une région industrielle du Pays de Galles, puis a été inspecteur des mines en 1924. Après sa thèse sur les anévrismes ("The History of Aneurysm") soutenue en 1925 à l'Université de Glasgow, il s'est installé à Londres avec une brillante clientèle.

Atteint d'un ulcère duodénal en 1930, c'est un repos forcé qu'il lui a donné l'occasion d'écrire son premier roman : "Le Chapelier et son château" ("Hatter's Castle", 1931), qui fut suivi d'une vingtaine d'autres, principalement des drames, souvent adaptés au cinéma.

Plusieurs de ses ouvrages sont considérés comme des chefs d'œuvre, en particulier "La Citadelle" ("The Citadel", 1937), adapté au cinéma par King Vidor en 1938 et surtout "Les Clés du Royaume" ("The Keys of the Kingdom", 1941), adapté au cinéma par John M. Stahl en 1944.

L'un de ses fils, Vincent Cronin (1924-2011), est également écrivain.
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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/A._J._Cronin
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Tout en continuant, la jeune femme au piano tourna la tête et l'inspecta de la tête aux pieds. Elle devait avoir vingt-cinq ans. Ses yeux étaient sombres dans un visage pâle, mais ils avaient une expression triste et pleine de défi à la fois qui retenait l'attention. Sa gabardine bleu marine lui moulait les hanches. Ses orteils jouaient avec des sandales en cuir rouge et usé. Ses cheveux blonds étaient coiffés sans la moindre recherche.
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Vers la fin d'un après-midi de 1938, le vieux curé Francis Chisholm gravissait, clopin-clopant, le raidillon qui mène de l'église Sainte-Colomba au presbytère, sur la colline. Malgré son infirmité, il préférait ce sentier à la pente plus douce de Mercat Wynd; arrivé à l'étroit portail de son jardin enclos de murs, il s'arrêta avec un air naïf de triomphe, pour reprendre haleine, tout en contemplant la vue qui lui avait toujours été chère.
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Il se rendait compte, avec une cruelle perspicacité, que tous ses prétendus maux étaient dus à l’argent. Elle n’avait de sa vie travaillé un seul jour, elle se dorlotait, se soignait, se nourrissait trop bien. Si elle ne dormait pas, c’était parce qu’elle ne prenait aucun exercice... pas plus pour son cerveau que pour ses muscles. Elle n’avait rien à faire qu’à détacher les coupons de ses titres, à penser à ses dividendes, à secouer sa femme de chambre et à combiner des menus pour elle et son chouchou, un loulou de Poméranie. Si elle voulait bien sortir de son cabinet et faire quelque chose de sensé, renoncer à toutes les pilules, à tous les sédatifs, soporifiques, cholagogues et autres niaiseries... donner de son argent aux pauvres, aider les autres et ne plus penser uniquement à elle... Mais jamais, jamais elle n’y consentirait, ce n’était même pas la peine de le lui demander. Elle était moralement morte et lui aussi l’était, dieu lui pardonne.
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A. J. Cronin
" Mangez moins , les portes du paradis sont étroites."
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mais l'ennui c'est que ces gelées cesseront forcément un jour, il faudra bien que la glace craque, le dégel viendra et plus il a gelé dur plus le dégel est mou. Un de ces jours, il y aura ici un grand changement dans la situation. Et il levait sur Brodie un regard ingénu.
Celui-ci comprenait parfaitement le double sens de ces mots mais il n'avait pas assez d'esprit pour répondre du tac au tac.
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Catherine lui arracha le journal des mains, et un grand titre, en première page, lui apprit que Brandt avait trouvé la mort avec dix autres passagers dans un terrible accident d'avion.
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“- Ah ! s’écria Sir Rumbold, alors vous aussi vous avez payé votre tribut”. Et en s’éclaircissant la voix et mettant son pince-nez sur l’organe dont il était richement pourvu, il attira l’attention de toute la table. Sir Rumbold était très à son aise en pareil cas : depuis des années déjà l’attention du grand public britannique se concentrait sur lui. C’était lui qui, il y avait un quart de siècle, avait stupéfait l’humanité en déclarant qu’une certaine portion de l’intestin était non seulement inutile, mais décidément nuisible. Dès centaines de gens s’étaient immédiatement précipités pour se faire enlever ce dangereux morceau et, bien que Sir Rumbold ne fût pas lui-même de ce nombre, le bruit que fit cette opération, appelée par les chirurgiens “l’excision Rumbold-Blanc” établit sa réputation de diététiste. Depuis lors, il s’était maintenu au premier rang, faisant adopter avec succès par ses compatriotes successivement le son comme aliment, le yogourt et le bacille de l’acide lactique. Il inventa ensuite la “mastication Rumbolt-Blanc” et à présent, sans compter son rôle actif dans nombre de conseils d’administration, il rédigeait les menus de la série des fameux restaurants Railey : “Venez, mesdames et messieurs, permettez à Sir Rumbold-Blanc, M.D., F.R.C.P. de vous aider à choisir vos calories”. Nombreux étaient les murmures et les protestations parmi les guérisseurs plus authentiques, déclarant qu’on aurait dû depuis des années rayer Sir Rumbold de la liste officielle des médecins... A quoi on répondait évidemment : “Que serait donc cette liste sans Sir Rumbold?”
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page 51 [...] Malgré la douceur de la réconciliation, l'heureuse certitude que Nicolas lui était plus complètement attaché que jamais, le consul ne parvenait pas à oublier le rôle de José dans ce bref, ce pénible incident. Il avait été dans ses habitudes chaque matin, à sa sortie de chez lui, de répondre, de loin, au salut respectueux de son jardinier. Maintenant, il passait devant lui avec une indifférence affectée, les yeux fixés droit devant lui ou détournait la tête, pour ne pas voir. Il n'en sentait pas moins, non loin de lui, le jeune homme, prenait nette conscience de ce corps mince sous le coton léger, du mouvement vigoureux de ses bras sur le long manche de la bêche, de son chaud sourire. Un frisson désagréable le secouait tout entier ; une irritation l'envahissait et demeurait en lui longtemps après son arrivée aux bureau.
Cette émotion, il s'efforçait de s'en débarrasser. Etait-il admissible de se laisser ainsi troubler par un simple domestique, un vulgaire gamin des faubourgs ? N'était-il pas au-dessous de sa dignité de réagir ainsi pour un sujet qui, vu de haut, avait chaque jour moins d'importance [...]
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Je me renfermai de plus en plus en moi-même, évitai le monde et fis une vertu de ma solitude. Lorsque Kate m'invitait, je trouvais toujours quelques bonnes excuses. Quand à Reid, je ne le voyais plus que rarement. Un jour, celui-ci me rencontra et me sourit de façon bizarre.
"Je fais ce que je peux pour vous être agréable, Shannon."
"Comment cela ?" demandai-je surpris.
"Et bien, je vous laisse seul."
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L'oeuvre de Cronin témoigne d'une extrême sensibilité aux misères les plus secrètes, qu'elles soient du corps, de l'âme ou du cœur. Mais jamais, sans doute, cette sensibilité ne s'est manifestée avec plus de diversité que dans ce recueil de douze nouvelles - qui sont pour la plupart des romans en miniature.
"Le porte bonheur", c'est Kitch, un touchant "poulbot" écossais qui deviendra la mascotte du plus vieil étudiant de Glasgow....Il y a aussi Susan ("L'infortunée") qui découvre le bonheur aux confins du désespoir. Et Joe dont la douloureuse plaie d'argent se cicatrise, enfin, lorsqu'une bombe lui enlève ceux qu'il aimait.
Et Olwen Davies, l'infirmière au dévouement que rien n'arrête jamais. Et encore, Martha la dure, à qui la mort brutale de son fils rouvrira le coeur (Le dégel de Martha Lang).
D'une nouvelle à l'autre, Cronin peint là une inoubliable galerie de personnages, pittoresques et attachants.
Histoires émouvantes, mais où le célèbre écrivain distille son humour, mélange d'ironie et de compassion. Un humour qui s'épanouit dans le portrait pour virer au noir avec l'affrontement de grand-mère Scott et de grand-père Clegg (En mal de dents).
Et ce livre rayonnant de chaleur humaine, qui réunit tous les grands thèmes d'un grand romancier, trouve son apothéose dans la sérénité de "L'auberge de la belle étoile", le plus beau de tous les Noëls.
(quatrième de couverture du volume paru aux éditions "Albin Michel" en 1975)
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