Citation de Chrystaalle
— Pourquoi ne m’as-tu rien dit, bordel ? grommela Grant, les yeux rivés sur le comptoir.
— De quoi tu parles ? fis-je, l’observant tandis qu’il avalait son verre d’un trait et en demandait un troisième. Il reporta sur moi son regard assassin.
— De Harlow. J’ai rencontré Harlow. Tu aurais pu me prévenir que la sœur de Nan était une déesse vivante ! Me préparer mentalement à ne pas la sauter en pensée de mille et une manières et m’empêcher de convaincre ma bite qu’elle en profiterait sous peu avant qu’elle réalise que c’est impossible. (Il but encore une lampée et reposa violemment le verre sur le comptoir.) Voilà qui est mieux, soupira-t-il.
— Donc tu as rencontré Harlow, répétai-je, ne comprenant toujours pas où il voulait en venir. Pourquoi était-il en rogne ? Je lui avais déjà parlé d’elle.
— Ouais, j’ai rencontré Harlow. La vache, Rush ! Il faut avertir les copains de ce genre de chose ! J’étais vraiment perdu. J’avais l’impression que Grant me causait dans une langue étrangère.
— Je vais être honnête, je ne vois vraiment pas pourquoi tu t’emportes comme ça.
Grant partit d’un rire nerveux.
— Putain, elle te tient par les couilles, ma parole ! grommela-t-il. Puisque tu n’as désormais d’yeux que pour Blaire et sembles incapable d’apprécier les autres femmes, laisse-moi te mettre au parfum : Harlow est parfaite. Bon sang, Rush ! Sa bouche… (Il frissonna et secoua la tête.) Seigneur, ce qu’elle pourrait faire avec cette bouche. Et ses yeux ! Je jure que je n’ai jamais rien vu d’aussi beau. OK, c’était donc le physique de Harlow qui lui inspirait ce monologue ?
— D’accord. Et ça t’a foutu en rogne parce que… ? m’enquis-je, songeant que cette conversation exigeait peut-être que je prenne moi aussi un verre.
— Parce que je ne peux pas la toucher, et que ça me démange ! De mille façons. Je n’ai jamais été aussi excité aussi vite de toute ma vie. Tout ça pour apprendre qu’elle m’est interdite. Putain, ça craint ! gronda-t-il.
Ah. Donc Harlow était le joujou avec lequel Grant n’avait pas le droit de s’amuser. Génial. J’étais content qu’elle rentre chez elle deux jours plus tard. Je n’avais pas besoin de drame supplémentaire.
— De quoi tu parles ? fis-je, l’observant tandis qu’il avalait son verre d’un trait et en demandait un troisième. Il reporta sur moi son regard assassin.
— De Harlow. J’ai rencontré Harlow. Tu aurais pu me prévenir que la sœur de Nan était une déesse vivante ! Me préparer mentalement à ne pas la sauter en pensée de mille et une manières et m’empêcher de convaincre ma bite qu’elle en profiterait sous peu avant qu’elle réalise que c’est impossible. (Il but encore une lampée et reposa violemment le verre sur le comptoir.) Voilà qui est mieux, soupira-t-il.
— Donc tu as rencontré Harlow, répétai-je, ne comprenant toujours pas où il voulait en venir. Pourquoi était-il en rogne ? Je lui avais déjà parlé d’elle.
— Ouais, j’ai rencontré Harlow. La vache, Rush ! Il faut avertir les copains de ce genre de chose ! J’étais vraiment perdu. J’avais l’impression que Grant me causait dans une langue étrangère.
— Je vais être honnête, je ne vois vraiment pas pourquoi tu t’emportes comme ça.
Grant partit d’un rire nerveux.
— Putain, elle te tient par les couilles, ma parole ! grommela-t-il. Puisque tu n’as désormais d’yeux que pour Blaire et sembles incapable d’apprécier les autres femmes, laisse-moi te mettre au parfum : Harlow est parfaite. Bon sang, Rush ! Sa bouche… (Il frissonna et secoua la tête.) Seigneur, ce qu’elle pourrait faire avec cette bouche. Et ses yeux ! Je jure que je n’ai jamais rien vu d’aussi beau. OK, c’était donc le physique de Harlow qui lui inspirait ce monologue ?
— D’accord. Et ça t’a foutu en rogne parce que… ? m’enquis-je, songeant que cette conversation exigeait peut-être que je prenne moi aussi un verre.
— Parce que je ne peux pas la toucher, et que ça me démange ! De mille façons. Je n’ai jamais été aussi excité aussi vite de toute ma vie. Tout ça pour apprendre qu’elle m’est interdite. Putain, ça craint ! gronda-t-il.
Ah. Donc Harlow était le joujou avec lequel Grant n’avait pas le droit de s’amuser. Génial. J’étais content qu’elle rentre chez elle deux jours plus tard. Je n’avais pas besoin de drame supplémentaire.
