[Extrait d'une interview d'Abdelaziz Mouride parlant du récit autobiographique "Le Pain nu" de Mohamed Choukri]
La force des tabous fait que nous avons tendance à taire nos problèmes liés à la misère, comme la prostitution ou les enfants des rues. Ce qui m'a frappé le plus dans ce livre, ce n'est pas la vie dissolue du jeune Choukri, c'est le fait qu'un garçon qui a passé sa vie aux fonds des rues, dans la prostitution et l'alcool, renaît à vingt ans de ses cendres.