Résolu par le feu
extrait 2
Quelques degrés délient un peu l’espace entre les eaux
plus souples
une source différente le jeu entre les herbes ouvertes
l’humidité le souffle rendus sur les fenêtres des traces de pas enfin
sur le sol
et quoi ? L’oiseau de mars !
J’attends dehors près du brasier
ce point insuffisant de chaleur
je vois des oiseaux heurter le sol cogner à la pâleur
trop sonore
le merle d’hier est mort tourné sur le côté
bec pointé vers l’arbre son cou tors raidi déjà
il manque un cri
opposé noué à la gorge d’effroi
de l’oiseau gélif
alors tu allumes une lampe et j’entre
les portes se ferment mal jointées
sur la neige
aujourd’hui toute entière un théâtre livide
et le reste de vie
…