En créant le concept de "grande métisserie", Roi reconnaissait l'apport culturel des couches successives de l'immigration. La verve des trottoirs est une tchatche nourrie de mots d'ailleurs, d'Afrique noire, du Maghreb, du Portugal et de l'Italie...Pas de frontières entre les mots. La langue appartient à tout le monde. Pour elle, il n'y a pas de ministère de l'Immigration. (p.52)