De marathonien à écrivain, la frontière est mince. Dans son -Autoportrait de l'auteur en coureur de fond-, Haruki Murakami consacre d'ailleurs plusieurs pages à cette curieuse analogie. (...)
L'un ne va pas sans l'autre. Courir pour se dépasser physiquement, écrire afin de se dépasser intellectuellement. Quoique dans la course le mental compte presque autant que le physique et que dans l'écriture le physique est aussi à prendre en compte. Un corps épuisé ne permet pas à l'intellect d'être productif; (p. 42)