Adrien Abauzit

La France en décomposition
Les Français nés à partir des années 80 n'ont jamais eu la chance de vivre dans une France heureuse et harmonieuse. Ils n'ont eu l'occasion de la voir qu'éclipsée, divisée contre elle-même, enfoncée dans la dépression, la tristesse et la haine de soit.
Accoutumés à entendre de la bouche des pantins médiatiques, des propagandistes de l'éducation nationale ou des sous-intellectuels de la nomenclature républicaine que la France traverse "une crise", ils sont priés de ne pas s'apercevoir qu'au-delà de son déclin, leur pays en pleine décomposition.
Tandis que chaque règne des Capétiens apportait une pierre supplémentaire à la forteresse France, chaque présidence, au contraire, s'emploie à ébranler son édifice.
Les milieux conservateurs, réactionnaires, patriotes, traditionalistes ou souverainistes expliquent les malheurs de la France par l'action de telle puissance étrangère, telle minorité, telle institution supranationale, telle société "discrète" ou telle dérive du capitalisme.
Si ces explications peuvent avoir leur part de vérité et nous apprendre à connaître nos ennemis, elles ont aussi leur limite car elles invoquent toutes des facteurs extérieurs à la France. Ainsi, outre qu'elles exonèrent les Français de leurs responsabilités, elles ne permettent pas d'expliquer pourquoi, depuis plus de deux siècles, une minorité, parmi eux, travaille activement à détruire le pays censé être le sien et pourquoi le reste du peuple demeure passif face à cette entreprise de destruction.
La décomposition de la France s'explique avant tout par une cause interne, encore inabordée. Cette cause, c'est le phagocytage de la France par l'Antifrance.

Si le droit de vote est un acte civique lorsque l'on est en présence d'un clivage authentique, l’abstention devient en revanche une preuve de civisme en cas de clivage artificiel

Facebook est le témoignage d'une souffrance. Facebook est le cache-sexe des illusions de la jeunesse déracinée.