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4/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Algérie
Né(e) à : SKIKDA , le 23 juin 1992
Biographie :

Afif Mouats est un écrivain algérien né en 1992 en Algérie. Il publie "L'Énarque" son premier roman en septembre 2023 chez Édition El Amir signant son entrée dans la scène littéraire algérienne.

Après avoir choisi de faire un parcours lettres à l'Université du 20 août 1955 de Skikda (Algérie), Afif Mouats soutient sa thèse de doctorat en littérature française à l'Université Mustafa Ben Boulaïd Batna 2 (Algérie) avant de reprendre l'écriture et renouer avec sa passion de toujours qu'il avait délaissée un temps pour se consacrer à ses recherches portées vers l'analyse du discours littéraires et l'interdisciplinarité.

Enseignant au collège, il gravit les échelons et arrive à être productif dans son domaine alliant pédagogie, animation culturelle et éducation. Son parcours de musicien l'aidera beaucoup à comprendre l'enfant qu'il met au coeur du processus éducatif.

"J'écris pour ne pas oublier" dira-t-il. Mémoire, souvenir et oublie, tels sont les écrits qui l'animent.


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Bibliographie de Afif Mouats   (1)Voir plus


Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Un homme, seul dans la pénombre, venait de s’extirper de sa chambre après avoir fini sa cigarette. Hochant la tête à la manière d’un désapprobateur incongru, cet énarque s’attablait non sans peine à la véranda croyant qu’il se faisait tard. Le crépitement de la benne à ordures incinérée l’avait induit en erreur et l’odeur qui se répandait dans la pièce lui devenait impossible. Tôt le matin ou tard le soir, il avait pris l’habitude de becter ses restes de la veille en humant le parfum des vieux jours. Au milieu du grand silence et dans le désert de l’avenue, les voitures ronflaient à poings fermés, ce qui confortait l’impression du vide sidéral et ponçait ses peines au sortir d’une nappe ombrée. C’est alors qu’il se rendit compte que le jour était là annonçant les premières lueurs de l’astre solaire. Il cherchait des yeux en vain sa Renault qui soulevait ses fardeaux telle une treuille en dépit du moulin à vent qui lui servait de moteur. Résigné à faire le nécessaire pour la requinquer, le gonze martelait sur l’enclume ses derniers sous en espérant avoir une veine de cocu pour finir le mois. Les temps étaient durs et il passait de vie à trépas rien qu’en pensant au lendemain d’une beuverie sans fin. Hélas, un tel était là pour subvenir à ses besoins fourguant ses piastres n’en déplaise à Dieu.
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L’écho des jours heureux parvenait à moi, siège d’un autobus et fine pluie du printemps qu’un soleil aurait bien fini par absoudre. Elle était du genre à sortir en tailleur, à se parer d’un haut bleu marine sans bretelles ou d’une jupe casuelle nouée à la taille avec une fermeture en boucle qui lui allait si bien. Assise dans un fauteuil à regarder un drame le soir de son anniversaire n’est pas vraiment une idée judicieuse, quelque chose de plus soft et plus éclairé aurait fait l’affaire. Une blouse élégante et ladite affaire était classée, enfouie sous les trottoirs à patiner aux alentours du ciné, un sac à main sous le bras, des rires et deux amies à l’hystérie montante. Et la scène du haut en demi-douzaines du corps qui se prolongeait dans cette rue, sans doute avais-je le droit d’en garder le simulacre ou ces pas qu’elle semait avant de prendre place à côté d’une enfant cerf-volant. J’avais du mal par contre à suivre son cheminement, boueux, désinvolte et mondain, une vingtaine de minutes à l’intensité croissante avant que l’évitement du gars seul à l’arrière du bus ne commence au douzième coup de minuit.
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Qui suis-je à la fin ? Un croisement d’une temporalité humaine que le divin a scindée, un exilé, qui en dehors du recroquevillèrent juvénile et éprouvant, émet une distance pour mieux voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. Cela dépend d’une quête stéréotypée que le regard des mémoires force à contempler de loin sans jamais interrompre le cours du passé.
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