À trente-deux ans, je n’avais pas encore réussi à trouver mon point d’ancrage, pas de vraie carrière, pas de véritable amoureux, pas d’enfants non plus. Avec toutes ces zones floues, ma vie flottait autour de moi comme un vêtement trop ample, comme si je n’avais pas vraiment su comment l’habiter. Mais certainement pas au point de vouloir en finir. Au contraire, j’avais encore tant de choses à faire, tant d’expériences à vivre. L’essentiel était devant moi. Pour moi, la mort était hors de question. C’était une aberration.