On me dépossédait du corps de mon mari, ce corps que je connaissais mieux que quiconque, ce corps que j’aimais, que je désirais, que je caressais, que j’embrassais. Il n’était plus à moi, sa femme. Il était à eux désormais, à ces blouses blanches qui le manipulaient, sans émotion, sans pudeur.