Shibuya, c'est l'horreur. Le bruit, les lumières, l'air, les gamins, autrefois devant Fujiya, ça sentait le ragoût de lard pourri mais ces derniers temps, tout de même, l'odeur a disparu. Je hais Shibuya à longueur d'année, mais à l'époque de Noël, c'est encore pire. Mais un quartier calme ne convient pas à un jour où je me sens larguée comme aujourd'hui. C'est juste la nullité qu'il me faut.
Quelque qui se balance retient mon regard et , une fois fixée mon attention, c'est un couple enlacé dont la fille est train de tanguer les genoux pliés. Un rut au milieu du tapage ? Même chez les animaux, il y a des périodes appropriées pour ça.