– C'est quoi, ce masque ?
– On a pas réussit à en acheter, il y en avait plus. C'est moi qui l'ai fait, pendant les vacances d'été.
Tu fais partie de la génération de ceux qui n’ont jamais vu la bouche d’un inconnu, pas vrai ?
Tu sais bien qu’elle regarde tes vieux films en cachette et qu’elle est fascinée par le monde tel qu’il était avant la pandémie.
La hauteur de ce mur est le symbole même de la peur des gens. En s’entourant de ces murs gigantesques ils se sont créé un espace de tranquillité qui leur permet de fermer les yeux sur le monde extérieur. Et, aujourd’hui, ils tentent d’oublier le drame que notre société a vécu en faisant comme s’il appartenait au passé.
Juste avant notre naissance, une maladie infectieuse a bouleversé notre monde. Cacher son visage avec un masque est devenu à la fois une obligation et la nouvelle norme et fait partie intégrante de notre culture.
Le visage de ceux que nous côtoyons nous est inconnu.
Les gestes de prévention des maladies sont à la fois la responsabilité personnelle et le devoir de chacun, au sein de cette société ! Puisque vous n’êtes pas capables de comprendre ça je crois que vous avez besoin d’une piqûre de rappel !
Le passé, c'est le passé.
Mon père m’a souvent dit que ce mur avait été construit pour que quelque chose de terrifiant ne puisse pas passer de ce côté. Selon lui, il n’y a plus personne derrière le mur.
" Maintenant je serai très heureuse de sortir avec toi mais...Je n'ai pas envie de sortir avec toi parce que "du coup" ou parce que "pourquoi pas"..."
Le but des forces de prévention des contaminations est d’éviter le retour de la pandémie. Faut-il vraiment pleurer la perte de quelques éléments qui tentent de s’opposer à notre mission ?