Léon Bloy : "On peut être un imbécile et pratiquer tout de même l'imparfait du subjonctif, cela s'est vu ! Mais la haine de l'imparfait du subjonctif ne peut exister que dans le cœur d'un imbécile.
Les réalistes proclament que le français doit s'adapter au monde d'aujourd'hui et "devenir compétitif", c'est-à-dire s'abaisser à être un sabir de marchands, de savantasses, de politiciens, de voyageurs à appareils photo, afin de faire pièce à l'anglais, ou plutôt à l'américain, qui triomphe dans ce genre mineur. La majorité de la population a l'air fort attachée à sa langue maternelle et à la façon dont on l'écrit dans les livres. Extirper le français des têtes françaises est peut-être un travail plus difficile qu'il n'y parait. Quand on refuse de s'adapter au monde, on constate, à la longue, non sans une agréable surprise, que c'est ce monde qui prend le parti de s'adapter à vous.
.... il faudrait que vous me passassiez M. Dupont.
- oui, mais c'est pour quoi ?
- Il faudrait que je lui parlasse pour l'informer de la naissance de notre association. C'est urgent, et il ne faudrait pas qu'il ratât un scoop..
Et ça marche... car, en principe, les rédacteurs en chef "sentaient" immédiatement l'intérêt médiatique de l'évènement.
Déstabilisation et humour sont les moteurs de la bonne relation avec autrui et ces formules utilisées avec un petit sourire engendrent toujours de la bonne humeur et de la sympathie avec son interlocuteur.