Alain Cassourra - La fureur de guérir .
Alain Cassourra vous présente son ouvrage "La fureur de guérir" aux éditions
Odile Jacob. http://www.mollat.com/livres/cassourra-alain-fureur-guerir-9782738130730.html Notes de Musique : "The Time To Run (Finale)" (by Dexter Britain)
"C'est à moi d'aimer la vie. Je n'ai qu'à regarder la terre, la lune, le soleil et la voûte céleste, je n'ai qu'à aimer les arbres, parler aux anges et pardonner jusqu'à celle qui m'a conçu, m'a nourri dans son ventre où déjà rodait la mort. Un seul peut me comprendre au delà des mots : le docteur."
"Le passé ne nous lâche pas, il est gravé dans nos cellules. Rien ne sert de fuir ou tourner en rond, il nous rattrape toujours. Nous n'avons qu'une solution, le regarder en face, le soupeser, le comprendre, finir par l'accepter et au-delà par l'aimer jusqu'au fond de la chair, dans notre corps."
"Il y a la conscience endormie du rêve et le rêve que je raconte. En le racontant je change la mémoire que j'en ai, et je ne me souviens que de la description faite."
"Je vois dans cette chorégraphie (de Béjard) notre épopée humaine : des egos fragmentés dans l'espace et le temps. Intuitivement en moi, je sens ce même espace infini où le vie est plus que la matière, le mouvement autant que le silence. J'ai l'impression d'être dans la Voie lactée, perdu, sans tristesse, sans peur, sans grand débordement, immergé dans le tout."
Toujours au sujet de la danse (introductive à l'ostéopathie...) :
"Au fil du temps et du travail, une compréhension du mouvement s'élabore. Un peu comme l'apprentissage d'une langue : au début tout est confus, puis on saisit un mot, une phrase, une expression. Petit à petit, par imbibition, l'apprentissage fait son chemin, des connexions s'établissent. Le mouvement s'affine. De la conscience réveillée dans une partie du corps, naît toute une gamme de possibles. Il faut les expérimenter. Puis elles se gravent dans des circuits, touchant aux muscles, aux nerfs, au cerveau. Des schémas moteurs se structurent, le corps se délie. Dès lors, il commence à se lire".
"J'aime cette capacité à dire que rien n'est important, mais que ce rien il nous faut le faire du mieux possible avec conscience, responsabilité et jouissance."
"Soigner avec ses seules mains est une belle entreprise, concrète par définition, mais aussi un peu folle. Il y a un Don Quichotte dans chaque ostéopathe."
"Cette nouvelle approche du toucher, la multiplicité des informations accessibles m'obligent à revoir ma conception du corps souffrant, il devient un corps qui s'exprime, un corps avec une mémoire, un corps acteur et plus simplement un corps machine au service des instances supérieures de la pensée."
"La vie ne manque pas d'imagination, toujours prête à surprendre, à prendre par la main."
"La beauté du travail d'ostéopathe réside entre autres dans l'aboutissement jamais atteint d'une pratique qui d'un côté touche à l'art, et de l'autre à la science".