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Citation de Apoapo


8. « On ne se libère pas de la verticalité sans en payer très concrètement le prix affectif. Ce sont les nouvelles pathologies de l'idéal, ces névroses de caractère qui sont les malheurs de l'horizontalité comme les névroses de transfert étaient des pathologies de la verticalité. "Aux maladies du père (névrose obsessionnelle, hystérie, paranoïa) ont largement succédé les maladies de la mère (états-limites, schizophrénies, dépressions)" [M. Schneider, 2002]. Ces pathologies concernent l'idéal au sens où elles sont causées par un déclin social réel de l'imago paternelle dans la société, et donc de la série institution, symbole, transcendance, hiérarchie, limite qui forme une famille conceptuelle. La dépression est à la fois le prototype et le syndrome majeur de ces pathologies, mais les troubles alimentaires, les addictions et les "agirs", ces impulsions violentes ou suicidaires où le passage à l'acte remplace le symptôme, les psychopathies, les psychosomatisations font aussi partie de cette espèce. […] La déliaison se voit tout particulièrement dans le souci pour les "limites". » (p. 229)
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