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Citation de Blok


Blok
06 février 2024
La culture, c’était mieux avant le tout-culturel.
La République, c’était mieux avant les territoires perdus.
Le bac, c’était mieux quand ce n’était pas une blague.
L’élitisme pour tous, c’était mieux que l’antiélitisme.
Le vivre-ensemble, c’était mieux quand le mot n’existait pas
La lutte des classes, c’était mieux que la fracture française.
La presse scrupuleuse qui rapportait modestement les vérités factuelles, c’était mieux que la presse vigilante qui censure impitoyablement tous les faits non conformes à son grand récit antiraciste.
« Il est interdit d’interdire » avait bien des défauts, mais c’était quand même mieux que la cancel culture.
Le monde réel, c’était mieux que l’écran total.
Ennuyeux, c’était moins pénible que chiant.
Ma mère, c’était mieux que maman.
L’auteur des Bijoux de la Castafiore, c’était mieux que le papa de Tintin.
La gauche, c’était mieux avant qu’elle ne remplace la défense de la laïcité par la lutte contre les discriminations.
La laïcité, c’était mieux avant qu’elle ne s’assigne pour mission prioritaire l’effacement de la marque chrétienne en FranceLa conversation dans les cafés, c’était mieux avant la musique d’ambiance.
Les paysages, c’était mieux avant les éoliennes.
L’écologie, c’était mieux avant qu’elle ne sacrifie la beauté du monde au sauvetage de la planète.
Les yeux voyaient mieux quand il y avait des poètes.
Le silence, c’était mieux avant qu’il ne soit traité en ennemi et chassé de partout.
L’anglais, c’était mieux avant le bad buzz, les punchlines, Google Maps, le job dating, la start-up nation, les flyers, les gamers, les leaders et les followers du globish.
Le français, c’était mieux avant « celles et ceux », « chacune et chacun », « toutes et tous ».
Soutenir son équipe de cœur, c’était mieux que la supporter.
L’égalité, c’était mieux avant l’écriture inclusive.
La syntaxe, c’était mieux avant « On doit travailler en profondeur sur comment on peut développer le vivre-ensemble », « Je me suis interrogé sur pourquoi j’ai écrit Retour à Reims » ou « Il y a un débat qu’on a à l’intérieur du monde éducatif sur quelle est la meilleure manière d’enseigner les valeurs de la République ».
L’intimité, c’était mieux avant qu’elle ne se déverse sur Facebook ou sur Instagram.
Les rues, c’était mieux avant le téléphone portable ; les autobus et les salles de classe aussi.
L’humour, c’était mieux avant les marathons du rire.
L’appel du 18 Juin, c’était mieux avant sa contrefaçon par l’intelligence artificielle.
Le passé, c’était mieux quand il était étudié et non mis en examen.
Le présent, c’était mieux quand il ne parlait pas tout seul.
Le contradictoire et la présomption d’innocence, c’était mieux que « On vous croit ».
Le progrès, c’était mieux avant qu’il ne se transforme en processus automatique.
Le mal du pays, c’était mieux avant l’exil à domicile.
Paris, c’était mieux avant la condamnation de ses habitants aux chantiers à perpétuité, sans aménagement de peine.

prétention de n’exister que dans la tête de ses détracteurs.
La délicatesse, c’était mieux avant l’instauration du trigger warning pour ménager les susceptibilités communautaires.
Être concentré, c’était mieux qu’être focus.
Réfléchir autrement, c’était mieux que changer de logiciel.
Les villes, les théâtres, les musées, les lieux de culte, c’était mieux avant la macdonaldisation générale : « Venez comme vous êtes. »
Le surmoi, c’était mieux avant Greta Thunber Agatha Christie, c’était mieux avant sa réécriture arc-en-ciel.
Picasso, c’était mieux avant son inculpation pour misogynie par les élèves des écoles d’art.
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