Diplomé de l’IEP de Paris, Alain Lancelot soutient une thèse de troisième cycle sur l’abstentionnisme électoral en France sous la direction de René Rémond. Assistant de l’Association française de science politique (1959-1962), il collabore avec Jean Meynaud à un ouvrage sur les attitudes politiques. Jacques Chapsal l’associe à la quatrième édition (1975) de son ouvrage sur La vie politique française depuis 1940. Chargé de recherche au CNRS depuis 1963, il enseigne rue Saint-Guillaume à partir de la même date. Directeur d’études et de recherche à la FNSP, il devient Professeur de sociologie politique en 1967 et enseigne comme professeur titulaire à l’IEP de Grenoble de 1968 à 1973 puis à l’IEP de Paris. A la mort de Jean Touchard en 1970, il est secrétaire général de l’Association française de science politique aux côtés de Louis Bodin. En 1975, il dirige le CEVIPOF jusqu’en 1987, date à laquelle il succède à Michel Gentot comme Directeur de L’IEP de Paris et administrateur de la FNSP.
A la tête de l’institution, il entreprend des réformes d’envergure, il modifie les sections d’études en orientant une partie de la formation vers les métiers de l’entreprise, réorganise les examens d’entrée, fait admettre les évaluations des enseignants par les élèves, et entreprend une politique d’internationalisation des cursus. Nommé membre du Conseil constitutionnel, Alain Lancelot quitte ses fonctions en 1996.
La plupart de nos peurs sont fondées sur des pensées et des visions de la réalité erronées ou des images anxiogènes crées de toutes pièces par notre mental.