Quand la voix de quelqu’un vient vous chercher dans votre refuge de la Cité internationale au milieu de l’herbe et des tilleuls pour vous dire : « On boit du Ruinart, mon pote, je suis déchiré, putain », c’est qu’il vous connaît, qu’il a des habitudes de paroles avec vous, et s’il vous connaît, vous le connaissez vous aussi, forcément, et vous l’avez rencontré, d’une manière ou d’une autre, la preuve : vous lui répondez : « Chouette, c’est cool. » Voilà des faits implacables avec lesquels il faut accepter de vivre.