Je le hais, je le hais pour avoir obtenu ce qu'il voulait ! Moi, j'ai pour patrie ce lieu clos et épais où le ciel est sans horizon, pour ma faim l'aigre prunier de ce pays et rien pour ma soif sinon le sang que j'ai répandu. Voilà le prix qu'il faut payer pour la tendresse d'une mère !
Qu'elle meure donc, puisque je ne suis pas aimée ! Que les portes se referment autour de moi ! Qu'elle me laisse à ma juste colère ! Car avant de mourir, je ne lèverai pas les yeux pour implorer le Ciel.