On pouvait presque voir la sécheresse de l'air. Cet après-midi-là, sur les côtes de Berbérie, sur la ville fortifiée de Mogador, l'automne s'annonçait dans le vent. Ses souffles invisibles, longs et secs, filant comme des serpents furieux entres les récifs, tiraient de ces pierres rongées le bruit d'une déchirure.