Alessandra Fra est italienne. Après un baccalauréat scientifique à Paris, elle a complété un Master en finance à l'Université de Cambridge en Angleterre.
Elle est également titulaire d'un Masters of Science (MSc) Droit et comptabilité à la London School of Economics and Political Science (LSE).
Elle a supervisé le département des cessions de droits étrangers pour plusieurs marques éditoriales et a assuré le développement d'une plateforme numérique de publications scientifiques.
Elle est responsable de L'Harmathèque, la plateforme numérique des éditions L'Harmattan, depuis 2010 et co-fondatrice et directrice générale de la société Biotech Agora depuis 2016.
Elle met à disposition son expérience internationale, sa connaissance du marketing multimédia, de la communication numérique et de la diffusion de l'information ciblée, avec un angle multidisciplinaire et créatif, pour favoriser la visibilité des sociétés à la pointe de l'innovation.
Avec "Un Suicide" (2007), Prix Contrepoint de Littérature française 2008, elle signe son premier roman où son esprit d’analyse se conjugue à ses élans artistiques.
Après "Attends l'hiver" (2008), Prix Contrepoint de Littérature Française 2008, et "Vita Nuova" (2009), Alessandra Fra nous livre dans "Elle s'appellera Francesca" (2011) une réflexion sur notre aptitude à réaliser nos fantaisies.
Je viens de découvrir une nouvelle teinte sur la palette de la vie. Noir, comme cette nuit profonde d'hiver. C'est une couleur que je ne pourrai plus me passer d'utiliser. Le noir en toile de fond.
Après un bref salut protocolaire, me vouvoyant, maussade : « Vous allez bien ? », il me demanda de but en blanc, comme si le masque tombait, en me tutoyant :
- Tu as grossi, non ?
- Je suis un condor qui sort d'une cage.
-Pourquoi un condor?
-Parce qu'ils volent très haut.
-Moi, je dirais plutôt un pélican.
-Pourquoi un pélican?
-Parce qu'ils sont très gros...
Sans doute y a-t-il un prix à payer pour ceux qui volent trop haut, une sorte de châtiment d'Icare.