Avec le temps, cela devient une seconde nature. Être attentifs sans en avoir l’air. Ils causent comme deux amis qui échangent un dernier mot avant que l’un ne descende et que l’autre ne poursuive vers sa maison. Ils le font depuis une heure, mais ça ne leur pèse pas : le guet est un art que l’on conquiert et que l’on affine petit à petit, des histoires d’heures de vol, d’habitude, de ne pas s’impatienter, de ne pas compter les minutes.