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Citations de Alexander Berkman (25)


Pourquoi tant de pauvreté et de meurtres dans un monde aussi riche et merveilleux ? Pourquoi tant de douleur et de chagrin sur une terre si généreuse et lumineuse par nature ?
“C’est la volonté de Dieu“, dit l’Église.
“Les hommes sont mauvais“, dit le législateur.
“Les choses doivent être ainsi“, dit l’idiot.
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Je considère l’anarchisme comme la conception la plus rationnelle et la plus pratique d’une vie sociale libre et harmonieuse. Je suis convaincu que sa réalisation surviendra de deux facteurs : premièrement, du temps que mettra le système actuel à devenir physiquement et mentalement insupportable à une partie conséquente de l’humanité, en particulier aux classes laborieuses ; et, deuxièmement, du degré de compréhension d’acception que rencontreront les idées anarchistes.
Nos institutions sociales reposent sur certaines idées ; tant que le peuple croira en ces idées, les institutions qu’elles soutiennent ne courront aucun risque. Le gouvernement reste fort parce que le peuple croit que l’autorité politique et la contrainte légale sont nécessaires. Le capitalisme continuera d’exister tant que ce système économique sera jugé juste et adéquat. L’affaiblissement des idées sur lesquelles s’appuie le système actuel, néfaste et oppressif, entraînera la destruction finale du gouvernement et du capitalisme. Le progrès consiste à abolir ce que l’homme a dépassé et à le remplacer par un environnement plus adapté. (Préface de l’auteur - 1928)
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Je veux te parler de l’anarchisme. (…)
Je veux t’en parler, parce que je crois que l’anarchisme est la chose la plus noble et la plus puissante à laquelle l’homme ait jamais pensé, la seule chose qui puisse te procurer la liberté et le bien être et apporter au monde paix et félicité. 
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Abolir ce qui est établi - sur le plan politique, économique, social et éthique -, tenter de le remplacer par quelque chose de différent, tel est le réflexe de l'homme dont les besoins se transforment, du peuple dont la conscience s'éveille.
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Le système capitaliste ne produit pas en fonction du besoin de la population, il produit pour générer des bénéfices.
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Ce voyage est l'histoire d'une désillusion sans retour possible, le récit de la prise de conscience par Berkman, au gré de ses rencontres, de ce que représente le « communisme tel que l'interprète la faction au pouvoir » (p. 278), et qui est donc le contre-communisme, le contraire à ce à quoi aspirait le prolétariat révolutionnaire, et le peuple qui s'était soulevé à l'appel des soviets.

(Préface)
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Essayer de changer les homme par la loi revient à essayer de changer d’apparence en s’achetant un nouveau miroir.
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Le système capitaliste tout entier repose sur le vol des travailleurs. Le système législatif et gouvernemental tout entier encourage et justifie ce vol. C’est cet ordre des choses qu’on appelle capitalisme, et la loi et le gouvernement sont là pour le protéger.
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7 mars. - Un grondement lointain me parvient alors que je traverse la Nevski. Il résonne de nouveau, plus fort et plus proche, comme s'il roulait vers moi. Je réalise tout à coup que ce sont des tirs d'artillerie. Il est 18 heures, Konstadt a été attaquée !
Jours d'angoisse et de canonnades. Mon cœur est engourdi de désespoir ; quelque chose en moi est mort. Les gens dans la rue ont l'air ployés sous l'affliction, abasourdis. Personne n'ose parler. Le tonnerre des armes lourdes déchire l'air.

17 mars. - Konstadt est tombée aujourd'hui. Des milliers de marins et d'ouvriers gisent morts dans les rues. L'exécution sommaire des prisonniers et des otages continue.

18 mars. - Les vainqueurs fêtent l'anniversaire de la Commune de 1871. Trotski et Zinoviev accusent Thiers et Galliffet d'avoir massacré les rebelles de Paris...
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Voilà ce qu’est le capitalisme, un système cannibale où l’homme doit dévorer son prochain s’il ne veut pas être dévoré par lui. C’est vrai du capitalisme en temps de guerre comme en temps de paix, si ce n’est qu’en temps de guerre, sa vraie nature nous apparaît sans fard, plus évidente.
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Le système judiciaire et gouvernemental tout entier n’est qu’une machine programmée pour maintenir en esclavage les travailleurs et s’approprier le fruit de leur labeur. Toute réforme “sociale“ dont l’application dépend de la loi et du gouvernement est donc forcément vouée à l’échec.
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Les anarchistes préconisèrent aux travailleurs d’empêcher quiconque de devenir à nouveau leur maître, d’abolir le gouvernement politique et de prendre en main leurs affaires agraires, industrielles et sociales pour le bien de tous et non pas le bénéfices des dirigeants et des exploiteurs. Ils appelèrent vivement les masses à défendre leurs soviets et à veiller à leurs intérêts en se servant de leurs propres organisations .
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La vie que nous menons repose entièrement sur la recherche du profit.
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Les capitalistes pillent et s’approprient l’ensemble des richesses produites par les travailleurs.
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Le cours habituel mesuré de l’existence est interrompu, les critères coutumiers deviennent inopérants, les précédents antérieurs s’annulent. L’existence est entraînée de force vers des voies inexplorées, chaque action exige une autonomie, chaque détail nécessite une décision nouvelle et indépendante. Le caractéristique, le familier, ont disparu ; la cohérence et l’interrelation entre les parties qui auparavant constituaient un tout se dérobent. Il faut créer de nouvelles valeurs. Cette vie intérieure de la révolution, qui en est la seule signification, a été presque entièrement négligée par ceux qui ont écrit sur la révolution russe.
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L'impression d'ensemble que j'ai eue en partant a été celle d'un homme qui a une vision claire et un but précis. Pas forcément un grand homme, mais un esprit fort à la volonté inflexible. Un logicien sans émotion, d'une souplesse intellectuelle et d'un courage suffisant pour adapter ses méthodes aux impératifs du moment, mais qui garde toujours en vue son objectif final. "Un idéaliste pragmatique" concentré sur la réalisation de son rêve communiste par tous les moyens, et auquel il subordonne toute considération éthique et humanitaire. Un homme sincèrement convaincu que de mauvaises méthodes peuvent servir un bon objectif, et être de ce fait justifiées. Un jésuite de la révolution qui forcerait l'humanité à devenir libre conformément à l'interprétation qu'il a de Marx. En bref, un vrais révolutionnaire au sens ou l'entend Netchaïev, qui sacrifierait la plus grande partie de l'humanité -s'il le fallait- pour assurer le triomphe de la révolution sociale.
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Le livre que vous tenez entre les mains est exceptionnel. A plusieurs titres. Par ses effets d'abord. Après sa lecture, vous ne serez plus ce que vous étiez auparavant. Il provoquera en vous une autre vision de l'histoire du XXe siècle et, du même coup, une autre appréhension de notre monde contemporain, de notre situation dans le présent.
Exceptionnel en ce que son auteur n'est ni un réactionnaire, ni un conservateur, ni un libéral, mais un révolutionnaire communiste anarchiste, enthousiaste de la révolution d'Octobre. D'où la question : comment, par quelles voies un enthousiaste de la révolution de 1917 a-t-il pu écrire un livre qui a pour titre : Le Mythe bolchevik et pour visée une démystification informée et impitoyable de cet événement qui a constitué jusqu'en 1989 un des piliers de notre monde, de notre horizon historique.

(Préface)
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Notre existence est devenue une danse absurde et sauvage en l’honneur du veau d’or.
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La peur du châtiment n’a aucun effet dissuasif.
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La politique n’est pas un moyen d’améliorer les conditions des travailleurs. Elle ne l’a jamais été et ne le sera jamais.
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