Portrait du poète en pholque phalangide
Mon toucher même est sérénade :
une caresse chantée à tue-temps
avec une voix comme jamais
et des airs couleur de nuit blanche
filant le long des promesses dévidées,
avec mes doigts pinçant la trame
des hiers et mes doigts à peloter
les encoignures les plus étroites,
mes doigts longs à troubler même l’oubli
au galbe inégalable.