J’ai les larmes aux yeux, je n’ose imaginer combien il a dû souffrir pour ne plus faire la différence entre le réel et ses cauchemars. Toujours en le supportant, je lève son menton et je dépose sur ses lèvres bleutées le plus doux des baisers. Il comprend que je suis là, il goûte la chaleur de ma bouche sur la sienne. Il m’embrasse à son tour, une fois, cent fois, mille fois.