En effet, pour le poète, l’étranger c’est la postérité, l’étranger placé en dehors de nos petites haines littéraires, de nos petites jalousies artistiques ! L’étranger, comme l’avenir, juge l’homme sur ses œuvres, et la couronne qui passe la frontière est tressée des mêmes fleurs que celles que l’on jette sur une tombe.