Je vis en live l'agonie de la Chine des années 1980 et de ses ouvriers.
La forêt reste une ressource et activités majeures de Harbin. J'y ai été envoyé pour contrôler des coton-tiges en bois.
La forêt assassinée. Au nom de l'hygiène. Sacrifiée au nom de l'ouïe.
C'est ma première mission. Je n'ai pas le temps de songer à sa beauté, son charme désuet. J'ai conscience de son importance, je crois: à travers les coton-tiges, je veille au grain du conduit auditif de l'humanité. Je lutte contre sa surdité. (p. 29)