AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Bibliographie de Alexi Aston-Green   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Elle savait bien qu’elle n’allait pas pouvoir dormir. Mais, surtout, qu’elle ne voulait pas dormir. Ses cauchemars devenaient destructeurs.
Plus vite l’enquête terminée, plus vite… Elle se plongea dans la compréhension des trusts, de ces structures nébuleuses qui mettaient en relation trois parties : Le settlor, le gestionnaire et le bénéficiaire qui portait le nom de trustee. Le settlor était celui qui constituait le trust en transférant des biens immobiliers ou mobiliers qui allaient être gérés par un gestionnaire. Le bénéficiaire était celui qui empochait les gains. Sauf que, dans certains cas, le settlor et le bénéficiaire pouvaient être la même personne.
Commenter  J’apprécie          00
Le père s’est énervé contre son fils et a commencé à l’insulter, le traitant de bon à rien, de raté, de déshonneur pour la famille. Enfin, vous voyez le genre de gentillesse que nous aimons tous entendre. Son attitude rendait la situation encore plus gênante que le retard lui-même. Heureusement que sa sœur était là. Elle a réussi à calmer le patriarche. —     Quelle sœur ? —     Euh, enfin, je ne me souviens plus de son nom. En tout cas, elle avait fait effet sur le vendeur qui ne cessait de la reluquer. Sa femme avait été terriblement vexée. Toute cette transaction fut horriblement gênante.
Commenter  J’apprécie          00
Ces yeux bleus ! La victime avait les mêmes. Les traits symétriques de son visage donnaient à Rachel l’impression d’admirer une statue de marbre, dont l’artiste aurait atteint la perfection. Tous égaux ! Quel mensonge. Il n’avait jamais été question que la vie soit juste. Instinctivement, Rachel ferma sa veste d’un cran et réajusta sa coiffure. Ses cheveux étaient gras. La peau de son cou la brûlait, comme chaque fois quand elle ressentait de la gêne. Il devait sûrement y avoir de grosses plaques rouges qui avaient déjà fait leur apparition.
Commenter  J’apprécie          00
Discret. C’est le terme qui le désigne le mieux. Il travaillait tellement, tard le soir et même les samedis. Parfois, il recevait des clients en urgence le dimanche. Vous vous imaginez, pendant les trois ans où j’y ai travaillé, il n’a jamais eu d’appel privé ou d’ami qui venait entre midi et 14 heures. Moi, je sortais souvent sur mon temps de midi avec mon amie Jessica, elle venait me chercher. Elle ne travaille qu’à cinq minutes du cabinet, dans l’agence bancaire au coin de la rue. C’est une amie d’enfance…
Commenter  J’apprécie          00
Cet homme rustre, dédaigneux, était profondément touché par le sort de deux adolescents livrés à eux-mêmes. Soudain, le doute s’installa en elle.
Pouvaient-ils croire Ana ? N’était-ce pas juste une histoire qu’elle se racontait à elle-même ? Elle avait eu affaire à plusieurs cas de maltraitance physique et psychologique. Les adultes inspiraient confiance. Bien habillés, polis, bon poste. Ses propres parents incarnaient le stéréotype des gens bien. Ils étaient appréciés dans tout le quartier.
Commenter  J’apprécie          00
Étrange, n’est-ce pas, comme le passé s’insinue dans votre présent jusqu’à ce qu’il ait droit à la place qu’il mérite.
Plus il est refoulé, plus sa révélation sera déchirante.
Commenter  J’apprécie          10
Elle les haïssait. C’était souvent difficile pour les proches d’apprendre ce genre de faits. D’autant plus qu’elle venait probablement de comprendre que sa relation si parfaite avec son frère n’était qu’un mirage. Mendes comprit, lui aussi, et décida de l’achever avec son tact légendaire. Il sortit de sa poche un cliché du torse de Henry et commença à surligner avec son stylo bleu des cicatrices. Des majuscules irrégulières et grossièrement terminées apparurent au fur et à mesure.
Commenter  J’apprécie          00
Chaque seconde il devenait plus assourdissant. Henry la regardait, elle, de ses yeux bleus. Elle connaissait ce regard, il avait eu le même. Lui, son premier cadavre. Elle s’appuya sur la table où reposait Henry pour ne pas tomber. Les voix de Mendes et du légiste lui parvinrent au loin se mêlant au brouhaha dans sa tête. Il fallait qu’elle sorte de la salle d’autopsie. Une peur irraisonnée naquit en elle. Et si sa vie lui échappait ?
Commenter  J’apprécie          00
Rachel s’immobilisa. La honte. Elle n’avait pas compris qu’un homme l’observait, assis sur le banc opposé. Ses joues et son cou brûlaient.
Le quadragénaire lui souriait avec tendresse, ce qui soulignait son bec-de-lièvre. La lumière réfléchissait sur l’anneau qu’il portait à son oreille droite, accentuant un tatouage délicat d’un « H » ou d’un « N » entouré de ronces et d’un lys rouge sur son cou.
Commenter  J’apprécie          00
Rachel voulut crier, mais au dernier moment elle se retint. La peur qui la tétanisait s’estompait peu à peu, dominée par un sentiment plus puissant encore. La jouissance, le plaisir de faire mal.
Elle voulait qu’il ait mal, qu’il ait le temps d’agoniser et de sentir l’angoisse de la mort l’envahir peu à peu.
L’homme et la fille se fixèrent du regard, hypnotisés, liés l’un à l’autre pour l’éternité.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alexi Aston-Green (3)Voir plus

Quiz Voir plus

La mafia dans les romans

Cosa nostra est le nom de la mafia sicilienne. Elle est surnommée la Piovra (la « pieuvre ») pour ses réseaux tentaculaires. Quel roman évoque ce monde souterrain qui sape les fondations de l'Amérique. (indice : marionnette)

Le Parrain
Les affranchis
American Desperado

10 questions
27 lecteurs ont répondu
Thèmes : mafia , romans policiers et polars , roman noir , enquêtes journalistiques , Crime organisé , organisations criminellesCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}