Alexis Bernier

Ce livre représente un sacré travail d’archives, de rédaction, d’illustrations. De ce point de vue là il est parfait. Ensuite le parti pris de définir la particularité du rock français en une fusion de plusieurs courant dont la variété avec des représentant comme bashung, higelin, dutronc entre autres est vraiment bien vu. Il ne faut oublier personne et là également pari tenu me semble-t-il.

Ensuite, il est toujours frustrant de voir parfois résumer la carrière de groupe que l’on adore a des erreurs de choix de labels ou de problème de drogues mais dans ces cas là comment rester objectif…

Un petit bémol cependant. Le choix de résumer une décennie avant d’aborder le portrait des groupes a parfois le défaut de la redite.

Mais globalement bravo, très beau travail! J’ai adoré me plonger dans cette histoire du Rock français qui méritait bien un hommage.

A racheter et relire dans sa version augmentée, j'avais lu la première version publiée en 1994 intitulée « l'esprit des seventies », souvenir d'une lecture très plaisante. On revisitait par séquences successives rapides un temps où la notion d'anticonformisme, d'underground, de « branchitude » avait encore un sens, la rubrique culture de Libé représentant une poche de résistance à l'intérieur du quotidien, quotidien qui tendait, par ailleurs, à nager dans le sens du courant en présentant le Mitterrandisme comme la normalisation acceptable de la société française après la tentative de remise en cause de ses valeurs en 1968, Pacadis a accompagné toute cette époque, en a été le témoin et le conteur d'une certaine façon du côté de la contre-culture.

Cette anthologie, illustrée de plus de 500 photos spectaculairement mises en page, analyse avec finesse et beaucoup d’allant ce patrimoine électrique.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..

À offrir aux nostalgiques comme aux curieux de 15 à 77 ans.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..

Des dizaines d'images et plus de 250 pages, soit 1,9 kg, pour raconter six décennies de rock « made in France », et prouver que John Lennon avait tort quand il le comparaît au vin anglais.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..